Me Jean-François Houle
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La directrice générale de la Commission scolaire
des Chênes (CSDC), Christiane Desbiens, a réitéré la ferme intention de son
organisme de tenir une rencontre, possiblement à la mi-avril, afin d'échanger
avec les intervenants concernés d'une façon ou d'une autre par le controversé
projet d'implantation de l'école C dans le secteur Saint-Charles sur un terrain
boisé de quelque 400 000 pieds carrés appartenant actuellement au Village
québécois d'antan.
Parmi eux, on peut penser aux membres du Club de ski de fond Saint-François, qui dénoncent le fait qu'ils risquent ainsi de perdre une partie stratégique de leur réseau de pistes, et à des citoyens du secteur du Boisselier, qui invoquent l'amputation de ce couvert forestier, pour manifester en conséquence leurs doléances face à la concrétisation ce projet à cet endroit.
Dans un entretien téléphonique, Mme Desbiens a rappelé l'engagement signifié
par la présidente de la CSDC, Jeanne-Mance Paul, au nom du conseil des
commissaires, de faire preuve d'une grande transparence dans ce dossier en
exposant la situation telle qu'elle se présente, tout en prenant compte des
objections soulevées.
...
Le forum idéal
«Je suis disposé à participer à une rencontre ouverte d'informations et
d'échanges qui dépasserait le cadre rigide de la période réservée à
l'assistance», a manifesté Me Houle en exprimant le souhait que tous pourront en
sortir gagnants.
«Les intéressés pourront donc poser toutes les questions, faire part de
toutes leurs inquiétudes. Du côté de la Commission scolaire, ce sera le forum
idéal pour expliquer le cheminement de tout le dossier, de voir les alternatives
possibles mais également d'expliquer les contraintes qui nous limitent», a fait
part le commissaire Houle tout en accordant sa confiance au dialogue et aux
capacités de l'un de comprendre la situation de l'autre.
Pour
2013-2014
La directrice générale de la CSDC, Christiane Desbiens, en est une autre qui
croit aux vertus d'une rencontre ouverte pour permettre à chacun de bien
exprimer son point de vue et de le peaufiner.
Mme Desbiens reconnaît que certains chiffres peuvent faire peur à
priori comme lorsque l'on parle des quelque 400 000 pieds carrés requis, sauf
qu'il faut mettre en perspective le fait que le bâtiment scolaire n'occupera que
7% de cette superficie et que bien des possibilités sont existantes pour
l'aménagement de l'espace des autres services.
Selon la directrice générale de l'organisme scolaire, il est déjà acquis que
des bandes boisées seront préservées d'où les possibilités qui s'offrent pour le
ski de fond, par exemple.
Christiane Desbiens n'ose pas s'avancer sur les incidences de la contestation
citoyenne sur le choix de l'emplacement de l'école C, mais elle est la première
à admettre que ce n'est pas par caprice que l'échéancier a été élaboré en
fonction d'une ouverture en 2013-2014 en raison de la pression de la clientèle
du territoire pédagogique sur les deux écoles existantes.
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