Non sans tenir auparavant une séance extraordinaire, le mercredi 15 août.
La Commission scolaire des Chênes (CSDC), par l'entremise de sa présidente Jeanne-Mance Paul, confirme qu'en dépit des oppositions qui subsistent à l'heure actuelle en provenance de certaines municipalités et d'un groupe de parents insatisfaits, elle mettra en application sa nouvelle politique de transport scolaire dès la prochaine rentrée, quitte à évaluer en cours de route les situations plus problématiques, s'il y a lieu.
Par le biais d'un communiqué de presse, Mme Paul réitère du même souffle que
la préoccupation des élus et des membres du personnel de la CSDC pour la
sécurité des élèves demeure entière, non sans manifester que les municipalités
et les parents y ont aussi un très grand rôle à jouer, ce qui apparaît
manifestement comme une invitation à ces derniers à poursuivre le dialogue.
D'ailleurs, même si curieusement il n'en est pas question dans ledit
communiqué, on a pu constater dans l'édition de L'Express de la fin de semaine
dernière que la suggestion faite par le commissaire Bernard Nault de tenir une
séance extraordinaire sur le transport scolaire avant sa mise en application a
été retenue.
En effet, on y retrouve un avis de la CSDC annonçant la tenue d'une séance
extraordinaire, le mercredi 15 août, à 19h30, convoquée à la demande de la
présidente Jeanne-Mance Paul ayant pour ainsi dire un seul point à l'ordre du
jour, soit celui de la politique de transport.
En dépit des contestations répétées d'un groupe de parents lors des dernières
séances du conseil des commissaires, appuyées ultérieurement par une dizaine de
maires et mairesses, il y a tout lieu de comprendre que la CSDC ne se formalise
pas de cette façon de faire, sauf que dans le communiqué (voir autre texte),
l'organisme a tenu à faire certaines mises au point pour corriger des choses qui
ont été dites.
Disant avoir entendu dans le plus grand respect les doléances présentées par
des parents et des élus de certaines municipalités desservies par la CSDC quant
à divers aspects de cette politique, Jeanne-Mance Paul ne se fait pas prier pour
reconnaître en contrepartie que les opposants ont fait leurs représentations de
façon légitime et démocratique.
Poursuivre le dialogue
Elle rappelle, entre autres, qu'en avril dernier, des opposants à la
politique ont été conviés à une rencontre tenue en présence de la directrice
générale, de la directrice générale adjointe et du directeur du Service du
transport et des technologies de l’information.
Selon Mme Paul, cette première rencontre, qui a permis d’échanger sur les
préoccupations respectives des deux parties, aura eu le mérite de donner lieu à
une série d’actions qui font en sorte, selon elle, qu’on peut difficilement
mettre en doute la considération de la commission scolaire à l’égard des parents
et de leurs préoccupations.
«Si, comme certains le laissent entendre, nous n’avions pas tenu compte de la
sécurité des élèves, si nous nous étions limités à des préoccupations d’ordre
budgétaire (bien qu’elles soient très préoccupantes), si nous avions balayé du
revers de la main tout effort de consultation, nous n’aurions pas agi comme nous
l’avons fait et comme nous continuons de le faire en ce moment: sur le terrain,
en mode solution, en toute bonne foi. Le dialogue, et non l’affrontement, avec
les élus municipaux et les citoyens doit être maintenu et c’est l’objectif que
nous entendons poursuivre», exprime Jeanne-Mance Paul dans ce message bien
ciblé.
Cette invitation à ne pas rompre les ponts, Jeanne-Mance Paul la signifie en
mettant en perspective le fait que les rencontres que le directeur du transport
scolaire, Claude Marchand, a eues avec les élus dans chacune des municipalités,
ont conduit à des ententes ou à des engagements avec la commission scolaire dans
certains cas, et ce, après analyse sur place des situations apparaissant les
plus problématiques.
Comme pour bien démontrer que d'autres arrangements ne sont pas écartés,
Jeanne-Mance Paul y est allée d'une déclaration sous le signe de l'ouverture,
marquée néanmoins d'une nuance qui a son importance.
«La commission scolaire est toujours résolue à voir ce qui peut être fait,
dans la mesure du possible», a-t-elle dit en réitérant que son organisme a
toujours agi en toute bonne foi et dans le respect de chacune et de chacun.
On peut présumer que la séance extraordinaire du 15 août permettra
d'entériner les ententes particulières qui seront convenues d'ici là avec les
autres partenaires dont, bien sûr, les municipalités.
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