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mardi 10 juillet 2012

Giacometi en Étrurie

(en construction)



Cette statuette représente une figure féminine debout dont les bras sont plaqués contre le corps extrêmement long et plat.

Seuls la poitrine, les fesses et les genoux font saillie. Elle porte une tunique dont la présence n’est signalée que par le petit bourrelet qui s’évase légèrement au-dessus des bottines lacées à bout recourbé.

Ces chaussures, typiquement étrusques, sont appelées «Calcei repandi».
Le corps si lisse, si linéaire, contraste avec la tête beaucoup plus détaillée.
Cernée d’un diadème quadrillé, la chevelure ondule en bandeaux finement ciselés qui cachent les oreilles et sont ramassés sur la nuque.
Les traits réguliers du visage rappellent les modèles du classicisme grec et permettent de dater cette oeuvre du IV° siècle avant J.-C..

Elle a été retrouvée, parmi de nombreux ex-voto, en 1886, dans le sanctuaire de Diane du lac Nemi, en Italie Centrale.
Comme elle porte un diadème, on a pensé qu’elle pourrait représenter une divinité : Héra, Aphrodite ou Artémis. La déformation du corps, quant à elle, aurait peut-être une origine religieuse ; on la retrouve sur une douzaine de personnages en bronze dont la taille varie de 22 cm à 57 cm de hauteur.
Mais la statuette du Louvre se distingue par sa qualité toute particulière.

http://fr.artquid.com/artwork/5764/2826/aphrodite-filiforme-etrusque.html





Cette statuette représente une figure féminine debout dont les bras sont plaqués contre le corps extrêmement long et plat. Seuls la poitrine, les fesses et les genoux font saillie.

Elle porte une tunique dont la présence n'est signalée que par le petit bourrelet qui s'évase légèrement au-dessus des bottines lacées à bout recourbé. Ces chaussures, typiquement étrusques, sont appelées «Calcei repandi».

Le corps si lisse, si linéaire, contraste avec la tête beaucoup plus détaillée. Cernée d'un diadème quadrillé, la chevelure ondule en bandeaux finement ciselés qui cachent les oreilles et sont ramassés sur la nuque. Les traits réguliers du visage rappellent les modèles du classicisme grec et permettent de dater cette œuvre du IVème siècle avant J.-C.

Elle a été retrouvée, parmi de nombreux ex-voto, en 1886, dans le sanctuaire de Diane du lac Nemi, en Italie Centrale.

Comme elle porte un diadème, on a pensé qu'elle pourrait représenter une divinité : Héra, Aphrodite ou Artémis.

La déformation du corps, quant à elle, aurait peut-être une origine religieuse ; on la retrouve sur une douzaine de personnages en bronze dont la taille varie de 22 cm à 57 cm de hauteur.

Mais la statuette du Louvre se distingue par sa qualité toute particulière.

http://www.revendeurs.rmngp.fr/fr/catalogue/produit/1598-figure-filiforme-etrusque-aphrodite.html





"Le désir de créer cette exposition est né de la comparaison qui a souvent été faite entre une statue étrusque filiforme, L’Ombre du soir, et les statues longilignes de Giacometti. Si l’exposition tente de justifier cette confrontation en expliquant qu’il est très probable que l’art étrusque ait nourri la création de Giacometti, cela semble difficilement démontrable, même si l’on sait que Giacometti a vu la fameuse statuette L’Ombre du soir. L’artiste n’a en effet jamais écrit sur l’art étrusque, et était intéressé par l’art antique en général, égyptien, ou étrusque, comme le soulignent les reproductions d’oeuvres exposées au Louvre qu’il a esquissées sur des catalogues d’exposition."

"La femme haut chignon", bronze de 1948 de Giacometti.

La femme debout, dans ses différentes versions, fait figure de nouvelle Eve. Retenant des vénus callipyges et autres idoles de fécondité des membres inférieurs (fussent-ils très minces) solidement enracinés, elle se négocie (si l’on ose dire) selon les modèles, les dates de fonte et les dimensions, entre 27 millions (Christie’s New York en 2008) et un peu plus d’un million.

http://artyparade.com/news/41
http://museis.wordpress.com/2011/10/20/giacometti-et-les-etrusques/
http://www.journaldespeintres.fr/article.php3?id_article=303



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