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samedi 30 juin 2012

Suspense autour de la particule mythique de Higgs

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Jean-Louis SANTINI
Agence France-Presse
Washington



The CMS detector inside the Large Hadron Collider captured evidence of the new particle (file picture).
Photograph courtesy Maximilien Brice, CERN



Compact Muon Solenoid (CMS) detector

Le suspense est à son comble dans la communauté scientifique avant les derniers résultats attendus mercredi de la traque du boson de Higgs, une particule considérée comme la clé de voûte manquante de la physique moderne.

Ce que les physiciens doivent dévoiler à Genève lors d'une conférence de presse au CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire), qui abrite le plus grand accélérateur de particules du monde, le LHC (Grand collisionneur de Hadrons), pourrait enfin confirmer ou infirmer l'existence du boson de Higgs après des décennies de recherche infructueuse.

Cette particule est l'élément clé jamais observé dans la théorie du «Modèle standard de la physique des particules» élaborée dans les années 60 pour décrire la structure fondamentale de la matière visible dans l'univers.

Selon ce modèle, le boson de Higgs explique pourquoi des particules sont dotées d'une masse et d'autres pas. Sa détection validerait donc cette théorie.
Le physicien britannique Peter Higgs avait postulé en 1964 l'existence de cette particule à laquelle il a donné son nom.

En décembre 2011, les derniers résultats des expériences Atlas et CMS présentés au CERN resserraient considérablement «la fenêtre» où se trouverait le célèbre boson. Il se cacherait aux environs d'une masse de 125 gigaélectronvolts (GeV), où les deux expériences (Atlas et CMS) ont observé un «excès de fluctuations» lors des collisions de protons dans le LHC.

Mais la marge d'erreur statistique n'est pas suffisamment faible pour déclarer avec certitude l'existence d'une nouvelle particule, expliquent ces chercheurs, citant une probabilité d'erreur inférieure à un sur 3,5 millions.

Les deux équipes de physiciens se sont donc remises à l'ouvrage, analysant une abondante moisson de nouvelles données produites par des milliards de collisions de protons.

«Un grand moment»

«Nous avons maintenant plus que doublé le nombre de données obtenu en 2011», précisait récemment Sergio Bertolucci, directeur de la recherche au CERN. «Cela devrait nous permettre de voir si les observations de 2011 se confirment ou pas», poursuit-il, ajoutant: «nous vivons un grand moment».

Déjà en mars, la communauté des physiciens se déclarait optimiste. «La fin de la traque pour saisir le boson de Higgs est proche», juge Jim Siegrist, du ministère américain de l'Énergie.

«Il est certain que les deux expériences menées indépendamment au LHC ont la capacité d'apporter une réponse définitive sur le boson de Higgs et tout le monde s'y attend en 2012, la semaine prochaine ou plus tard cette année», note Joe Lykken, de l'expérience CMS, lors d'un entretien avec l'AFP.

Si le boson de Higgs n'existe pas, «ce serait une nouvelle encore plus grande» qui, en remettant en cause le Modèle standard de la physique, «révolutionnerait notre pensée», souligne ce scientifique.
Une autre hypothèse tout aussi exaltante serait la découverte d'une nouvelle particule proche de celle de Higgs mais différente, relèvent d'autres physiciens. Une telle découverte pourrait aider à percer les mystères de la matière et de l'énergie sombres qui représenteraient 95% de l'univers.

Lundi matin, le Fermilab de Chicago, hébergeur du Tevatron qui a été longtemps le plus puissant accélérateur de particules, fera une annonce à Chicago portant sur l'analyse des données produites durant dix ans par les collisions de particules dans l'accélérateur désormais hors service.

Le physicien Peter Woit, de l'Université Columbia à New York, écrit sur son blogue que le «Fermilab va essayer de dérober une petite partie de l'attention avant l'annonce du LHC mercredi en faisant part de nouveaux indices de l'existence de Higgs».

vendredi 29 juin 2012

Maîtrise de l'anglais et sixième année bilingues: encore des questions sans réponses



Tania Longpré
Enseignante de francisation aux adultes immigrants

Depuis quelque temps, on fait écho dans les médias de « l'ambitieux » projet du gouvernement de rendre toutes les classes de 6e année francophones, d'ici 5 ans, « bilingues » afin que nos jeunes apprennent l'anglais, Thank God !
Pourtant, les enfants y étudiant présentement y sont soigneusement sélectionnés: ils ont d'excellentes notes et n'accusent aucun retard scolaire puisqu'ils sont doués. Qu'est-ce que le gouvernement compte faire pour les enfants ayant des difficultés d'apprentissage ou encore pour ceux ne maîtrisant pas assez la langue française ? Que ferons-nous des enfants immigrants, fréquentant les classes d'accueil, qui ne font présentement pas de classe de langue seconde puisqu'il est prouvé qu'apprendre deux langues en même temps donne de moins bons résultats ?

On ne le sait toujours pas.

Allez faire un tour dans les polyvalentes anglophones, tendez une oreille. Ou même dans une polyvalente francophone de l'ouest de l'île où mes collègues peinent à entendre la langue française dans les couloirs ! De plus, où trouverons-nous les profs nécessaires ? Nous pouvons voir, au Canada, que la popularité des classes d'immersion française donne souvent lieu à des cours donnés par des enseignants maîtrisant à peine la langue qu'ils enseignent. Je me souviendrai longtemps d'une enseignante, en Colombie-Britannique, où j'enseignais, qui avait écrit au tableau «Une petite enfante» en étant convaincue que le mot «enfant» s'accordait au féminin ! Je lui ai donné quelques notions de grammaire. Est-ce que la situation sera pareille ici ? On a vu dernièrement dans les médias qu'on recrutait des profs en Ontario, mais quel sera leur statut de prof ici ? Qu'arrivera-t-il aux enseignants de 6e années ? Certains perdront-ils leur poste ?

On ne le sait pas non plus.

Il est étrange qu'on s'inquiète pour les enfants francophones qui ne maîtrisent pas la langue de l'autre solitude. Mais que nous n'entendons jamais parler des étudiants anglophones du Québec qui ne maîtrisent pas le français. Pourquoi les enfants se devraient d'être compétents dans une deuxième langue, alors qu'ils ont peine à maîtriser la leur ? Il y a ici un calcul logique à faire : si on ajoute des cours de langue, il faut couper ailleurs. Où ? Quelle matière est présentement moins importante que l'anglais ? Est-ce que tous les enfants du Québec ont un besoin vital d'une langue seconde, au détriment d'une bonne maîtrise de l'histoire ou des mathématiques ?

Mystère et boule de gomme !

Je me demande aussi ce qui en sera des commissions scolaires anglophones du Québec, qui se vantent de former des étudiants bilingues. Pourtant, plusieurs anglophones du Québec ne sont pas parfaitement bilingues puisqu'ils n'utilisent pas leur français Use it or lose it, dit on. Il est surprenant qu'on ne parle jamais des lacunes de ces gens en français. Eux qui sont nés et ont évolué au Québec, sans jamais maîtriser la langue commune, ou à peine. Des collègues qui enseignent le français langue seconde dans des polyvalentes anglophones de Montréal se surprennent en constatant que plusieurs classes de français langue seconde soient des classes de français de base, eux qui sont pourtant nés ici ! Contrairement au mythe véhiculé, les anglophones du Québec ne sont pas tous bilingues. Le gouvernement libéral s'en inquiète-t-il ? Ne sont-ils pas autant à plaindre que les francophones ? La langue anglaise se doit d'être connue de tous, mais pas la langue officielle du Québec ? Les anglophones sont-ils exclus des préoccupations de bilinguisme ? Y aura-t-il donc, pour pallier, une classe d'immersion française obligatoire chez les jeunes anglophones de 6e année, car ce sont eux qui en ont le plus besoin de maîtriser leur langue seconde, la langue officielle du Québec, le français.

lundi 25 juin 2012

Le présent, futur du passé.

Le présent formate le passé et le futur l'écrit.

Guernica vs Le jugement de Salomon et l'enfant mort.

Deux femmes sont venues demander justice. Elles ont chacune un enfant du même âge, mais l'un est mort accidentellement étouffé pendant son sommeil. Chacune affirme que l'enfant vivant est le sien.



Nicolas Poussin, Le jugement de Salomon, 1649

"Elles se disputaient ainsi devant le roi qui prononça :

" Apportez-moi une épée", ordonna le roi ; et on apporta l'épée devant le roi, qui dit : "Partagez l'enfant vivant en deux et donnez la moitié à l'une et la moitié à l'autre." Alors la femme dont le fils était vivant s'adressa au roi, car sa pitié s'était enflammée pour son fils, et elle dit : "S'il te plaît, Monseigneur ! Qu'on lui donne l'enfant vivant, qu'on ne le tue pas !" mais celle-là disait : "Il ne sera ni à moi ni à toi, partagez !"

Alors le roi prit la parole et dit : "Donnez l'enfant vivant à la première, ne le tuez pas. C'est elle la mère." (le Livre des Rois chapitre 3)





















Il n’y a dans Guernica ni bombes, ni avions, mais seulement des femmes qui se tordent de douleur sous le rayonnement d’un soleil électrique.




Pablo Picasso, Guernica, 1937

samedi 23 juin 2012

L'absence de Cédrika, les plaies de Mélissa

Ce texte est publié pour souligner la force de caractère et la résilience des gens éprouvés par ce drame et l'espoir secret que la vie est la plus forte. Si vous croisez sur votre chemin une jeune fille de quatorze ans qui ressemble à Mélissa faite lui un sourire et partager votre rencontre avec le service de police de votre région. Parce que Cédrika aurait pu être notre fille à tous.

François Langlois (J'ai travaillé avec l'oncle de Cédrika)

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Isabelle Légaré
Le Nouvelliste
(Trois-Rivières) Mélissa Fortier-Provencher aura 16 ans mardi prochain. Il y a cinq ans, elle était une petite fille enjouée qui ne se doutait pas qu'à l'été de ses 11 ans, son existence allait se figer sans avertissement, sans explication, sans rien. Le 31 juillet 2007, son enfance a fait un arrêt sur image. Depuis, Mélissa est devenue une adolescente qui avance, recule, tombe, se relève, chute à nouveau et se redresse.



Mélissa est la grande soeur de Cédrika Provencher. Elle est de quatorze mois son aînée. Enfants, celles que leurs proches surnomment affectueusement «Mélie» et «Cédrie» se ressemblaient comme des jumelles. D'ailleurs, il suffit de regarder Mélissa pour s'imaginer les traits de Cédrika aujourd'hui. Troublant

Le soir où Mélissa est rentrée à la maison pour apprendre que Cédrika n'y était pas comme prévu, Mélissa a sillonné avec sa mère toutes les rues de son quartier, a contacté toutes les amies possibles et inimaginables de Cédrika et a sans doute espéré la retrouver camouflée, l'air taquin, derrière un cabanon. Après tout, sa cadette était une joueuse de tours. Les minutes et les heures ont passé. La grande soeur s'est soudainement sentie très petite devant le drame qui se déroulait devant ses yeux. Cédrika avait disparu.

Pendant les premières semaines où son père et sa mère ont tenté de maintenir la tête hors de l'eau, Mélissa a été hébergée chez les parents d'une copine. Mélie n'était jamais trop loin cependant. Elle voulait participer aux recherches. «C'était mon choix», insiste la jeune femme dont le sourire cache une tristesse infinie.

Cet été-là, elle a souvent été aperçue au quartier général de la famille où les médias et les bénévoles affluaient. Mélissa avait ce regard à la fois lucide et incrédule devant cet insoutenable mauvais rêve. La fillette pressait souvent contre elle un toutou en peluche reçu en guise de cadeau-réconfort. L'adolescente se souvient à quel point il lui était déjà impensable de vivre sans Cédrika. C'est encore plus vrai cinq ans plus tard.

«La première année, en regardant la neige tomber, je me suis mise à espérer ton retour. Nouée à l'échec, je sais que tu ne reviendras jamais. C'est le jamais que j'ai du mal à accepter... Ton absence me pèse. On a beau dire que le temps guérit les plaies, ce n'est pas vrai, j'en suis la preuve vivante. Sans toi, j'ai l'impression que les journées se ressemblent, toutes identiques, toutes pathétiques, toutes inutiles. Je n'ai plus la force ni le courage d'avancer. Je n'ai même plus envie. À quoi bon? Tu n'es plus là... Et même si je sombre, même si le sourire ne revient pas, je continuerai à t'aimer. En regardant la neige tomber, j'ai pleuré... Je t'aimerai toujours petite soeur.»


Enfants, Cédrika et Mélissa se ressemblaient comme deux gouttes d'eau. Sur la photo, elles ont respectivement 5 et 6 ans.


«Écrire à Cédrika me fait du bien», déclare Mélissa lorsqu'on fait allusion à ce message rédigé un jour du mois d'octobre 2011. À l'instar des adolescentes de son âge, Mélie partage ce qu'elle vit et ce qu'elle ressent sur Facebook. Parfois, elle s'adresse directement à Cédrika. Ses confidences sont enrichies de photos du duo qu'elle formait avec sa soeur. Mélissa lui écrit aussi sur des bouts de papier, comme ceux qu'elle glissait, enfant, sous la porte de la chambre de Cédrie. Sauf que cette fois, la correspondance se fait à sens unique.

«Je parle à Cédrika dans ma tête, comme si elle était là. Je me remémore des souvenirs en lui disant que je ne les oublierai jamais», ajoute Mélissa qui ne se lasse pas de raconter des anecdotes du passé. La jeune femme confesse en rigolant que, très tard certains soirs ou très tôt à l'aube, elle marchait sur la pointe des pieds pour aller se blottir contre sa petite soeur endormie dans la pièce d'à côté. Mélie a beau être l'aînée, dans le noir, elle a toujours été la moins brave des deux. Le souffle régulier de Cédrika avait le don de l'apaiser.

Mélie et Cédrie aimaient les jeux de rôle. Tantôt, elles jouaient à la maîtresse d'école, plus tard, elles s'inventaient une famille. Cédrika était une «tom boy» qui ne s'en laissait pas imposer facilement. D'ailleurs, Mélissa porte fièrement de minuscules marques d'ongles aux poignets. Ce sont les empreintes laissées par Cédrika. Apparemment, il y a eu des chicanes mémorables entre les frangines. Pour rien au monde, Mélissa veut voir ces cicatrices disparaître.

Mélie et Cédrie étaient à la fois les meilleures amies et les pires rivales. Elles pouvaient être espiègles à l'heure du dodo et en brouille au petit déjeuner. Mélissa donnerait tout pour revivre à nouveau cette complicité unique où la tendresse finissait toujours par l'emporter sur les hostilités. Le soir du 31 juillet 2007, une partie de son âme s'est volatilisée avec Cédrika.

Depuis l'été de ses 11 ans, il y a cinq ans

Cinq ans. Cinq longues et interminables années. «Je ne peux pas rester renfermée sur moi-même. Il faut que je profite du temps présent parce que je ne sais pas quand Cédrika va revenir. Dans ma tête, je sais qu'elle va revenir», affirme de sa voix douce Mélissa Fortier-Provencher.

Sans détour, elle avoue que certains jours, l'absence de Cédrie lui était insupportable. L'adolescente a dû recourir à de l'aide psychologique. «Ça ne fait pas très longtemps que j'ai réalisé que je devais me concentrer sur moi, qu'il fallait que j'arrête aussi de m'en faire pour les autres. Sinon, c'est moi que je pénalise», fait remarquer Mélissa qui a notamment affronté son lot de difficultés scolaires au cours des dernières années.

Mélie a dû réapprendre à se faire confiance. Il y a eu des périodes où la fillette puis l'adolescente en faisait trop, comme si les «je t'aime» lancés à profusion autour d'elle était une garantie contre les amitiés qui s'effritent. «On dirait que depuis cet événement-là, j'ai peur de perdre quelqu'un de cher à mes yeux», explique Mélissa avec une maturité déconcertante.

«On vieillit beaucoup dans les bouts durs», laisse tomber Martin Provencher, présent durant l'entrevue où sa fille dit renouer, non sans culpabilité, avec le sentiment de joie. «Avant, on aurait dit que dans ma tête, je n'avais pas le droit de rire à cause de ce qui se passait. Cédrie, elle, ne pouvait pas vivre ce moment de bonheur», justifie Mélissa en jetant un regard à son père compréhensif.

«Il faut accepter que ça fasse mal», rappelle-t-il avant de redevenir silencieux.

Pour absorber le choc qui reste enfoui en elle, pour vaincre l'ennui qui la ronge tout autant, Mélissa se couche parfois sur le lit de sa soeur. Chez leur mère, la chambre de Cédrika est demeurée intacte. «Je l'imagine à côté de moi et ça me fait du bien», décrit Mélissa.

Comment elle fait? Cette question, tout le monde finit par la lui poser. «Ma réponse est différente à chaque année», précise Mélissa avant d'ajouter qu'ici et maintenant, elle se tient en équilibre, comme sur un fil d'espoir.

À travers l'école, le va-et-vient entre la résidence de son père et celle de sa mère, entre deux sorties avec ses amies et des séances de câlins avec son petit frère adoré, Louis-Félix, Mélissa poursuit sa route.

Elle a fait du hip-hop, s'est initiée à la danse à claquettes, a participé à des compétitions de cheerleading, mais par dessus tout, Mélissa adore chanter.

«Ça me libère», dit-elle timidement.

Mélie voudrait Cédrie comme meilleure amie.

«Il y a des moments où j'aurais vraiment besoin d'elle», avoue l'adolescente qui apprécie tous ces encouragements qui lui sont adressés, parfois, avec simplement un sourire, un vrai. Quant aux commentaires mesquins et culpabilisants qui sont venus parfois jusqu'à ses oreilles, la jeune femme a cessé de se demander pourquoi.

Mélissa s'inspire de Cédrika qui ne se laissait jamais marcher sur les pieds.

«Ma force est basée sur ma soeur», soutient la jeune femme qui rêve aujourd'hui de se faire tatouer le symbole de l'infini avec la date de naissance de Cédrika, le 29 août 1997?

vendredi 22 juin 2012

Les mains réalisées au pochoir avec de la poudre d'ocre de la grotte d'El Castillo en Espagne ont été réalisées il y a au moins 37 300 ans.

Neandertal a peint les premières grottes ornées.




Une nouvelle méthode de datation fait reculer l'âge des peintures rupestres.

Une étude publiée ce vendredi 15 juin dans la revue Sciencerebat totalement les cartes dans la datation des peintures et des gravures rupestres d'Europe de l'Ouest (Espagne, France, Italie). Une équipe de chercheurs anglais et espagnols a appliqué une nouvelle technique de datation basée sur l'uranium, plus performante que celle au carbone 14, la seule utilisée jusqu'alors avec les analyses stylistiques.
L'uranium permet en effet de dater des éléments minéraux tandis que le carbone 14 se limite à la matière orga­nique, comme le charbon de bois que les «artistes» de la grotte Chauvet utilisaient comme crayon. Mais tous les dessinateurs de la préhistoire ne l'utilisaient pas. Du coup, grâce à cette nouvelle technique, toutes les œuvres pariétales peuvent maintenant être datées: mains négatives réalisées au pochoir avec de la poudre d'ocre, signes peints avec des pigments minéraux, gravures, etc. Des projets sont déjà en cours en France.

Le plus ancien des signes peints remonte à au moins 40 800 ans

L'équipe pilotée par Alistair Pike, de l'université de Bristol (Royaume-Uni), a fait un travail considérable. Ils ont prélevé un minuscule échantillon de calcite déposée à la surface de cinquante peintures ou gravures. Et ce, dans onze grottes ornées des Asturies et de Cantabrie, dans le nord de l'Espagne.
Les résultats ont étonné les chercheurs eux-mêmes. D'une part, ils ont découvert que les œuvres à l'intérieur d'une même grotte ont été réalisées à des époques très différentes, de - 41 000 à - 22 000 ans. D'autre part, le plus ancien des signes peints (un cercle rouge dans la grotte d'El Castillo) remonte à au moins 40 800 ans. Or, à cette époque, les hommes modernes (Homo sapiens) n'étaient pas encore arrivés sur le continent européen. «C'est antérieur de 4 000 ans à l'œuvre la plus ancienne connue à ce jour en Europe», souligne João Zilhão, de l'université de Barcelone, l'un des auteurs.
Ces nouvelles datations soulèvent beaucoup d'interrogations. Les plus anciens motifs, comme les mains négatives présentes sur les parois de très nombreuses grottes ornées d'Europe de l'Ouest, pourraient donc avoir été produits par des hommes de Neandertal. «On ne peut pas l'affirmer, mais il y a une forte probabilité», affirme João Zilhão.

Un milligramme suffit

Il pourrait donc y avoir une sorte de continuité entre les signes abstraits dessinés par les néandertaliens et les magnifiques animaux peints par les premiers Homo sapiens, et non pas une rupture radicale comme on le dit souvent. «Même si les résultats présentés dans Science ne constituent pas une preuve que les peintures ont été produites par les néandertaliens, ils montrent que cette hypothèse est tout à fait plausible, sou­ligne Francisco d'Errico, de l'université de Bordeaux. Ils démontrent que l'art pariétal très élaboré de la grotte Chauvet a un long passé derrière lui. En Europe, l'art antérieur à celui de la grotte Chauvet pourrait être fait de représentations abstraites comme on l'observe en Afrique.»
Présent dans l'eau des cavités, l'uranium se dégrade avec le temps, et c'est son taux de dégradation en thorium qui sert d'horloge. On n'obtient pas ainsi de date exacte mais une date minimum, car on ne sait pas à partir de quand le cal­caire a commencé à se déposer sur le dessin une fois l'œuvre terminée. Théoriquement donc, le motif est forcément plus ancien que le dépôt de calcite.
La datation à l'uranium a été mise au point dans les années 1970. Depuis, elle a été continuellement perfectionnée. Au début, il fallait 100 grammes de matière pour avoir des résultats, aujourd'hui un seul milligramme suffit. Devenue non destructive, la technique peut être désormais employée pour dater l'art pariétal: seule une fine pellicule de calcite est prélevée avec un scalpel. L'uranium présent dans l'échantillon est compté au laboratoire, atome par atome, au moyen d'un spectromètre de masse. Autre avantage: du fait des contaminations, la datation au C14 donnait parfois des résultats différents pour la même peinture. Ce risque est écarté avec l'uranium. L'histoire de l'art pariétal va être révisée dans les prochaines années.

L'Asie du Sud, berceau des premiers primates...

Définition de primates:

Un des 18 ordres de mammifères caractérisé par :

- des yeux frontaux permettant une vision binoculaire à mettre en rapport avec un développement important des aires visuelles cérébrales ;

- des membres à 5 doigts terminés par un ongle plat ;

- des mains préhensiles avec les pouces opposables.

Les primates apparaissent à la fin de l'ère secondaire, il y a environ 70 millions d'années. Il faudra attendre la dernière partie de l'ère tertiaire pour que des primates marchent debout.


par Yves Miserey

La découverte en Birmanie de molaires appartenant à un primate vieux de 37 millions d'années confirme que cette grande famille est d'abord apparue en Asie. De là, ces animaux auraient colonisé l'Afrique où ils auraient évolué jusqu'aux ancêtres de l'homme.

Un nouvel ancêtre des primates datant de 37 millions d'années a été découvert en Birmanie par une équipe franco-birmane d'archéologues pilotée par Jean-Jacques Jaeger, de l'université de Poitiers. Les pièces exhumées n'ont matériellement rien de spectaculaire puisqu'il s'agit seulement de quatre molaires. Elles apportent toutefois de nouveaux éléments dans le débat sur le peuplement de notre planète par les premiers anthropoïdes auxquels sont rattachés les primates actuels, singes, grands singes et humains. L'étude est publiée en ligne le 5 juin 2012 dans la Revue de l'académie des sciences américaines (PNAS).

Le tout petit anthropoïde devait ressembler aux tarsiers qui peuplent encore aujourd'hui les forêts des Philippines. «Pesant entre 100 et 200 grammes, il vivait dans les arbres et se nourrissait d'insectes», suppose Jean-Jacques Jaeger. Ces très anciens animaux possédaient déjà certains traits caractéristiques des primates: deux incisives, une cloison orbitale et les yeux positionnés vers l'avant.
Cette découverte s'inscrit dans une problématique très particulière. Depuis une vingtaine d'années, plusieurs fouilles archéologiques ont révélé que les premiers primates sont apparus en Chine et en Asie du Sud. En effet, c'est dans cette vaste région seulement qu'on les retrouve à des époques très reculées, leur présence sur le continent africain étant postérieure. Comment expliquer ce décalage dans le temps? Y a-t-il eu colonisation de l'Afrique par les espèces asiatiques? Comment et quand s'est elle produite? On n'en sait rien évidemment.

Or les quatre molaires birmanes ressemblent beaucoup à d'autres dents d'anthropoïdes, datant elles aussi de plus de 30 millions d'années, et découvertes en 2010 en Libye par une équipe de l'université de Poitiers. «À notre grande surprise, on s'est aperçu qu'elles avaient une forme quasi identique», savoure Jean-Jacques Jaeger. «Pour la première fois, une découverte paléontologique suggère donc une connexion aussi bien temporelle que morphologique entre les faunes d'anthropoïdes primitifs d'Asie et d'Afrique», explique le chercheur. Reste à savoir comment ont pu se produire ces déplacements d'animaux à une époque où les deux continents étaient séparés par une mer (la Thétys) plus large que la Méditerranée actuelle. «Tous les mammifères se sont toujours beaucoup déplacés au cours des millions d'années», ne manque pas de souligner Jean-Jacques Jaeger.

Les dépôts sédimentaires de Pondaung, au centre de la Birmanie, sont fouillés chaque année depuis 1998. Ils ont déjà livré plus de 60 primates fossiles, la plupart d'entre eux appartenant à des espèces de grande taille. Jean-Jacques Jaeger et son équipe y ont découvert aussi de très nombreux fossiles appartenant à d'autres mammifères comme des rongeurs, les primates étant beaucoup plus rares.

dimanche 17 juin 2012

Antoine Presner - La Danseuse, inspiration...


Antoine Presner (Orel 1884 - Paris 1962)
La Danseuse
1927-1928
Laiton et celluloïde
81 x 34.3 27.9 cm
Yale University Art Gallery, New Haven




 
Vénus de Lespugue

La Vénus de Lespugue a été trouvée en 1922 dans la grotte Rideaux de Lespugue en Haute-Garonne au pied des Pyrénées. Datant de la culture du Gravettien, d'une hauteur approximative de 6 po. (147 mm), elle a été sculptée dans l'ivoire de défense de mammouth. Une portion de la partie frontale de la pièce a été restorée. Elle est exposée au Musée des antiquités nationales à Paris. 




 
La Vénus de Lespugue originale endommagée à la suite d'un malencontreux coup de pioche lors de la mise à jour de la statuette.



François Langlois

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J'aimerais souligner une interprétation que l'on a fait de la Vénus de Lespugue qui mérite que l'on s'y attarde, et qu'une réflexion puisse se faire sur cette hypothèse audacieuse quoi que peu vraisemblable.

Dans un autre blog j'ai pris connaissance d'une photo présentée ci-dessous suggérant que la forme étudiée de la statuette proviendrait de la vue en plongée qu'en avait sa créatrice (une femme enceinte) de son corps portant un enfant. Fabulation, possible? Mais il ne faut pas se priver d'une analyse qui autrement ferait abstraction de l'imagination fertile qui caractérisait déjà Homo sapiens il y a de cela 25 000 ans. Et justement, peut-être faut-il se rendre à l'évidence qu'une femme enceinte saurait difficilement jeter un regard aussi direct sur son propre corps en plongé. Ainsi, la caméra est, a n'en pas douté, positionnée plus en avant du corps que ses yeux pourrait être, pour saisir l'angle de la pose produite.

Peut-être est-il bon de préciser ici que le mirroir était inexistant à l'époque. Seule la réflexion des objets ou des animaux dans l'eau pouvait donner une idée de son apparence de face. Naturellement, la réflexion de son propre corps vu de face dans l'eau ne pouvait être vue que par le dessous, puisque les gens devaient être debout pour cela afin d'avoir une vue globale de son propre corps. Ou encore sans réflexion, vu du dessus comme le suggère la photo. Ou tout simplement vu du devant par une tierce personne qui aurait sculpter le matériau. 




Je ne connais pas l'instigateur de la photo, laquelle on peut le voir a été reproduite sur le Net en soustrayant des données ou informations y reférant.

François Langlois

mardi 12 juin 2012

Constantin Brancusi et le Moyen Âge hellénisque


(en construction)
Petit bronze d'une biche allaitant son petit, Olympia, VIIIe siècle avant JC
Boston Museum of Fine Art





Constantin Brancusi, Le coq - 1935






François Langlois

vendredi 8 juin 2012

Vitesse de la lumière: Einstein avait raison

Agence France-Presse
Genève

Une équipe de scientifiques qui avaient annoncé l'an dernier que les neutrinos étaient plus rapides que la lumière, ont admis vendredi qu'Einstein avait raison et que sa théorie de la relativité s'appliquait aussi à ces particules élémentaires.




Regardez-y la face...à quoi peut-il bien songer?

Les chercheurs, qui travaillent au CERN (Centre européen de recherches nucléaires) de Genève, avaient mis en émoi la communauté scientifique en publiant en septembre 2011 le résultat de l'expérience Opera qui révélait une vitesse des neutrinos supérieure à celle de la lumière, en contradiction avec la théorie de la relativité établie par Einstein en 1905 qui en fait une limite infranchissable.



Selon les mesures d'Opera, sur une distance de 730 km entre les installations du CERN et le laboratoire souterrain du Gran Sasso, les neutrinos projetés à travers l'écorce terrestre arrivaient avec près de 20 mètres (ou 60 nanosecondes) d'avance sur la lumière.

Mais vendredi, lors d'une Conférence internationale sur la physique des neutrinos et sur l'astrophysique organisée à Kyoto, l'ancienne capitale impériale nippone, l'équipe d'Opera a admis que ses résultats étaient erronés.





«Les premières données mesurées jusqu'en 2011 avec le faisceau de neutrinos entre le CERN et Gran Sasso ont été révisées en prenant en compte des effets d'instruments attestés», a expliqué l'équipe.
«Une image cohérente a émergé grâce à la fois aux données antérieures et à de nouvelles mesures qui aboutissent à une vitesse des neutrinos cohérente par rapport à la vitesse de la lumière.»
En février 2012, des physiciens qui avaient étudié le fonctionnement d'Opera avaient émis l'hypothèse que ses résultats avaient été faussés par une mauvaise connexion entre un GPS et un ordinateur servant à la mesure.

Les vérifications entreprises par l'équipe d'Opera ont confirmé cette connexion défaillante, qui raccourcissait le temps de parcours des neutrinos de 74 nanosecondes par rapport à la réalité. Par ailleurs, l'horloge de haute précision utilisée par Opera était elle-même légèrement faussée, ajoutant 15 nanosecondes au temps de parcours, ont expliqué les membres d'Opera à Kyoto.

Une fois corrigées ces deux erreurs, les neutrinos mesurés entre le CERN et Gran Sasso affichaient effectivement une vitesse «cohérente» avec la théorie d'Einstein.

En mars, le physicien italien coordinateur de l'expérience Opera, Antonio Ereditato, avait démissionné. Le journal italien Corriere della Sera l'avait surnommé sur son site «le physicien du flop».

jeudi 7 juin 2012

Le commissaire Jean-François Houle s'est vidé le cœur dans le dossier du transport scolaire



Publié le 31 Mai 2012, Gérard Martin




Il a pointé les compressions du MELS et invité les municipalités à prendre leurs responsabilités

Le commissaire Jean-François Houle n'a pas accepté d'entendre dire de la bouche des opposants à la nouvelle politique de transport que la Commission scolaire des Chênes (CSDC) a agi dans cette réorganisation en «citoyen non responsable et peu respectueux des besoins de sa clientèle et de ses partenaires» et il s'est vidé le cœur devant la vingtaine de parents et de citoyens présents à la dernière séance ordinaire du conseil des commissaires dont une délégation de l'Afeas Saint-Félix-de-Kingsey.

Même s'il ne l'a pas dit comme tel, M. Houle n'a manifestement pas apprécié non plus la conclusion émanant de la proposition de l'Afeas Saint-Félix-de-Kingsey annonçant ses intentions d'intervenir auprès du ministère de l'Éducation, du Loisir et des Sports (MELS) pour qu'il exige que la CSDC revoie sa politique de transport scolaire, et ce, en maintenant en quelque sorte le statu quo jusqu'à ce qu'on arrive à des changements après des consultations auprès des municipalités et autres partenaires.
Or, le commissaire Houle n'a pas pris trop de temps pour pointer du doigt ce même MELS et ses nouvelles compressions budgétaires de 1,8 million $ (revu à 1,9 million $ depuis) imposées à la CSDC comme étant l'une des raisons limitant les possibilités d'une application plus souple de sa politique de transport scolaire.

Le vice-président de la CSDC a rappelé aux citoyens mécontents de la situation que son organisme devait déjà composer depuis les trois ou quatre dernières années avec une enveloppe fermée pour le transport scolaire et qu'arrivent maintenant en prime ces importantes compressions touchant l'ensemble de l'appareil administratif.

Il en résulte donc, comme a tenté de l'expliquer Jean-François Houle, que la CSDC n'a plus les moyens de piger dans d'autres sources de revenus pour favoriser des mesures compensatoires partout où la situation pourrait sembler l'exiger.

Tout en donnant l'assurance qu'il n'était pas de l'intention de la commission scolaire d'aller «mettre le trouble» dans les municipalités, le commissaire a néanmoins invité les plaignants à s'adresser à ces dernières lorsqu'il s'agit de responsabilités qui leur reviennent.

Dans les revendications entendues pour illustrer le danger de la marche jusqu'à l'école et pour réclamer le retour du transport par autobus à l'intérieur des limites du 1,6 kilomètre, certains parents ont parlé, entre autres, de l'absence de trottoirs en tout ou en partie, de déneigement partiellement effectué et du non recours à un brigadier à une intersection stratégique ou à la traverse d'une route numérotée.

Selon ce que l'on comprend du discours de M. Houle, c'est que tant qu'ils ne sont pas rendus à l'école, les jeunes marcheurs sont des citoyens dont la sécurité dépend avant tout des caractéristiques de la municipalité.

«La commission scolaire ne peut pas régler tous les problèmes soulevés par les parents, particulièrement ceux qui ne sont pas de son ressort», a-t-il exposé en réponse au lot d'accusations formulées par les porte-parole des parents ou de la communauté.

Tout en reconnaissant qu'il y a probablement des situations très particulières où la CSDC pourra intervenir, le commissaire a indiqué aux parents qu'il ne faut pas s'attendre cependant à un retour à la situation qui prévaut actuellement, parce que l'organisme n'en aura malheureusement plus la capacité financière.

Les rencontres se poursuivent

Sans renier ce que venait de dire son vice-président, bien au contraire, la présidente de la CSDC, Jeanne-Mance Paul, a invité elle aussi les parents contestataires à faire le partage des responsabilités.
Mme Paul a expliqué que voilà près de deux ans que son organisme s'efforce de réécrire une politique de transport juste et équitable pour tout le monde, applicable selon les moyens en place, dans le respect des règles émises par le MELS, et cela, après avoir consulté la Sûreté du Québec et les Municipalités.

«Ça prend des règles claires et équitables qui, une fois établies, doivent être respectées afin de pas créer des précédents qui sont par la suite évoqués par d'autres et qui font qu'en bout de ligne, il n'y a plus de politique», a fait valoir la présidente de la Commission scolaire des Chênes, tout en admettant qu'exceptionnellement des ajustements peuvent parfois être apportés.

La directrice générale, Christiane Desbiens, a pris le relais pour rappeler que la Commission scolaire avait entrepris ses rencontres dans les milieux où des situations particulières ont été rapportées, et que d'autres rencontres restaient à venir.

Mme Desbiens a exposé que la CSDC n'était pas insensible aux doléances des parents, sauf qu'il lui fallait évaluer avec les municipalités et la MRC le partage des solutions dans les milieux les plus vulnérables.

Il semble que cette petite ouverture des porte-parole de l'organisme scolaire a laissé sur leur appétit les membres de la délégation kingséenne, mais aussi les membres du comité de parents contre la nouvelle politique de transport scolaire et sa porte-parole, Audrey Lauzière.

Dans une intervention ayant précédé les commentaires ci-haut rapportés, celle-ci avait alors rappelé aux commissaires le mécontentement des parents face à la politique et les solutions «pertinentes et raisonnables» soumises en contrepartie par son comité en avril dernier.

Ces solutions touchaient non seulement la sécurité des enfants dans les rues, mais également la longueur des trajets ainsi que les problèmes d'organisation familiale et autres liés à la problématique de la deuxième adresse.

Dans ce suivi, il est dit que le comité souhaitait des solutions ne se limitant pas aux personnes directement affectées pour le moment par ces problèmes, mais des solutions davantage durables.
Il est donc facile de comprendre que la CSDC et le comité de parents contre la nouvelle politique de transport scolaire ne sont pas au même diapason quant à des correctifs à apporter, surtout s'ils supposent l'injection de ressources financières en cette période où l'heure est plutôt aux compressions.


Marcher et se rendre à l'école en bicyclette, c'est «cool».

En tous les cas, il y en a qui le font ailleurs: Adam Ortiz, un élève de 4e année de l'école primaire Fairview, arrête la circulation automobile pendant que les élèves et les parents traversent la 11e rue à Washington en Orégon dans le cadre des Journées de marche à l'école tous les vendredis en mai depuis 3 ans.

 re:http://www.boston.com/bigpicture/2012/05/daily_life_may_2012.html





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En d'autres mots qui valent bien une image:



François Langlois

mercredi 6 juin 2012

Guernica...(après) avant le bal masqué

(en construction)
Max Beckmann, de La nouvelle objectivité, a peint «Avant le bal masqué» en 1922. Autoportrait où il se représente au centre les yeux bandés. J'ai trouvé intéressant d'y voir trois éléments clés que l'on peut découvrir égalemement dans la toile de Picasso, «Guernica» laquelle a été peinte en 1937. Ainsi nous voyons la lumière électrique qui surplombe la toile, la flamme de la chandelle portée par une femme à gauche du tableau (quoique la pièce soit déjà éclairée par l'ampoule électrique) et la fleur encore fraîche que l'on peut voir au sol.

Avant le bal masqué...



Guernica...




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Les artistes du courant d'art de la nouvelle objectivité se voulaient représenter la société dans laquelle ils vivaient, de manière objectives et froides. Ils souhaitent se détourner des courants modernistes pour se référer à des valeurs plus traditionnelles, associées à l'art de la Renaissance nordique.




Famille de paysans dans un intérieur - Le Nain Louis (1600, 1610-1648)




Louis Le Nain, Famille de paysans (XVIIe siècle)




Frères Le Nain – Famille paysanne dans un intérieur Musée du Louvre, Paris


François Langlois

samedi 2 juin 2012

Le taureau dans l'univers de Picasso


(en construction)
Picasso, Tête de taureau, selle et guidon de vélo, 1942

Grande tête de taureau en bronze provenant d'un sanctuaire du dieu syro-phénicien Baal dans l'île de Majorque (Espagne). Ve siècle av. J.C. (musée archéologique national, Madrid)


François Langlois