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jeudi 14 février 2013

UNE SECONDE D'AMOUR



Saint-Valentin est un beau village des basses terres de la vallée du Richelieu, en arrière de Saint-Paul-de-l'Île-aux-Noix. Si on y fête la Saint-Valentin? Ben tiens! Depuis samedi dernier jusqu'à ce soir, le village se déclare capitale mondiale de l'amour. Des coeurs rouges en carton sont accrochés dans les arbres, quelques cupidons tirent leurs flèches sur les galeries des maisons. Cela a commencé samedi par un salon de la mariée, suivi par un bingo de l'amour, lundi une visite du consul du Japon à propos de je ne sais trop quel jumelage. J'y suis allé dimanche pour l'exposition de Robert Lorrain, des sculptures gigantesques sur madriers de chêne. C'est en revenant de l'exposition, au sous-sol de l'édifice municipal occupé pour l'occasion par les étals d'artisans de la région, que j'ai rencontré Jérémie. Un petit rouquin d'une dizaine d'années avec des picots. Il vendait des sacs à main...
C'est toi qui les fais?
Oui, avec des cravates.
Tu fais des sacs à main pour dame avec des cravates de monsieur?
Ouais. Il m'a présenté les deux dames qui l'accompagnaient. Elle, c'est ma maman. Elle, c'est Michelle, ma maîtresse à l'école à Saint-Rémi, où je vais. C'est avec elle qu'on fait des sacs à main avec des cravates, on fait aussi des bijoux. On est en adaptation scolaire.
Adaptation?
C'est parce que je souffre de déficit d'attention.
Tu souffres vraiment?
Non. J'ai du fun.
Le visage de Michelle Beaudin, l'institutrice, s'est illuminé d'un immense sourire... Mais c'était surtout le miracle de se trouver là à la seconde où cela s'est produit. Comme se trouver là exactement à la seconde où le printemps arrive.

Pierre Foglia - La Presse

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mardi 12 février 2013

Statu quo dans l'organisation du transport scolaire pour 2013-2014


La CSDC poursuivra néanmoins les pourparlers en cours avec certaines municipalités

Diverses raisons dont un changement de garde à la direction du service amènent la Commission scolaire des Chênes (CSDC) à conserver en quelque sorte le statu quo pour l'année 2013-2014 en ce qui a trait à l'organisation du transport scolaire sur son territoire, ce qui ne l'empêchera pas pour autant de poursuivre le travail entamé auprès de quelques municipalités pour réévaluer des situations problématiques qui pourront être corrigées à partir de 2014-2015.
Sujets : 
CSDC , Conseil des commissaires , Ministère des Transports du Québec

Ainsi, lors de la séance ordinaire du mardi 22 janvier, le Conseil des commissaires a d'abord fait part de sa décision de conserver pour toute l'année scolaire la même organisation découlant de sa nouvelle Politique du transport scolaire adoptée en février 2012.
Cette position laisse place néanmoins aux aménagements adoptés quelques mois plus tard, soit en août 2012, en réponse aux doléances d'un grand nombre de parents, entre autres, en ce qui a trait à la sécurité des écoliers dorénavant exclus des autobus scolaires pour une question d'application plus stricte de la règle des distances donnant droit ou pas au transport.
Même si ces nouvelles dispositions contenues dans les annexes 10 et 10-A de la nouvelle Politique de transport scolaire ont pu contribuer à corriger certains irritants, elles n'ont manifestement pas été en mesure de satisfaire aux critiques de tous les parents.
D'ailleurs quelques-uns d'entre eux étaient présents à cette séance dont Annie Provençal, de Saint-Bonaventure, qui a pris la parole pour demander en quelque sorte aux élus scolaires d'aller plus vite et plus loin avec d'autres améliorations à apporter à la politique de transport scolaire.
Mme Provençal a même suggéré au Conseil des commissaires la mise en place d'un comité élargi pour regarder toute la problématique découlant de l'application de la nouvelle Politique de transport scolaire, et prioritairement en ce qui a trait à la définition des zones à risque.
Pour Mme Provençal, il s'agissait en quelque sorte de la reprise des doléances qu'elle a transmises à l'organisme scolaire voilà plusieurs semaines par l'entremise de son avocat, Me Christian Tourigny, dont elle n'avait obtenu de réponse jusque-là.
La rencontre de mardi soir a permis à la présidente Jeanne-Mance Paul d'annoncer à Mme Provençal qu'une telle réponse lui viendra incessamment du procureur mandaté par la CSDC.
Des retards
La directrice générale de la CSDC, Christiane Desbiens, a joint sa voix à celle de Mme Paul pour expliquer aux personnes présentes dans la salle le pourquoi de la reconduction de la politique et de ses deux annexes pour 2013-2014.
Mmes Paul et Desbiens ont fait valoir que l'obligation de nommer un nouveau responsable des transports en Yves Gendron, à la suite du départ pour la retraite de Claude Marchand, a quelque peu contribué à retarder les démarches entreprises par son prédécesseur.
Cela n'a pas empêché le nouveau responsable des transports à la CSDC d'acheminer en décembre 2012 à chacun des maires concernés une première version d'un éventuel protocole d'entente pour départager les responsabilités de chacune des parties et, dans certains cas, avec entente à négocier avec le ministère des Transports du Québec (MTQ).
Le libellé des projets de protocoles a soulevé plusieurs commentaires, demandes d'éclaircissement et interrogations dans la plupart des milieux, si bien qu'il devenait évident pour la CSDC qu'il ne lui serait pas possible d'obtenir une version finale sans de nouvelles rencontres.
Comme l'échéance pour l'adoption de l'organisation du transport scolaire pour l'année 2013-2014 est arrivée, le conseil des commissaires a donc opté pour la solution que l'on sait, ce qui donnera le temps à M. Gendron de retourner si nécessaire dans les milieux au cours des mois et des semaines à venir pour revoir les homologues des municipalités.
À la lumière des démarches effectuées, il sera donc possible de revoir le contenu de la Politique de transport scolaire en 2013-2014 en vue d'y apporter les modifications à compter de l'année scolaire 2014-2015, a-t-on pris soin de préciser.
Dans les considérants qui amènent à cette décision, la CSDC tient d'ailleurs à préciser les responsabilités de chacun.
Ainsi, l'organisme estime que les parents sont les premiers responsables de la sécurité des enfants lors de leurs déplacements entre la résidence et l'école ou le point d'embarquement pour l'autobus.
De la même manière, la CSDC fait valoir que les municipalités sont les premières responsables de la sécurité des citoyens sur les voies publiques.
Quant à la CSDC, elle admet volontiers qu'elle a le devoir d'assurer la sécurité des élèves à l'école et dans leurs activités scolaires et elle se dit même prête à se reconnaître une responsabilité morale envers ses élèves dans le cas qui nous occupe au point d'en faire une préoccupation partagée collectivement avec les parents et les milieux qu'elle dessert.
À cet égard, la CSDC affirme dans un autre considérant sa volonté de rechercher l'équité entre ces milieux et l'amélioration du temps de transport.
Bien sûr, comme chaque chose a son prix, la commission scolaire tient bien à dire qu'elle n'entend pas dépasser le budget alloué par le MELS en raison des lourdes compressions imposées par le gouvernement.
Cela veut donc dire que chaque partie devra mettre un peu d'eau dans son verre de lait si l'on souhaite que le transport scolaire puisse se faire dans les conditions que l'on espère, et ce, pour la plus grande sécurité des écoliers ayant à circuler à pied.

Publié le 28 Janvier 2013 - Gérard Martin

Des Chênes procède à l'inauguration de l'école à l'Orée-des-Bois


En même temps qu'au dévoilement de l'œuvre «Tourne encore»

Les élèves et membres du personnel de la nouvelle école à l’Orée-des-Bois ont été des hôtes parfaits, le 24 janvier dernier, alors qu’avait lieu l’inauguration de l’établissement, en présence de nombreux invités d’honneur, parents et amis.
Sujets : 
école à l'Orée-des-Bois , école aux Quatre-Vents , Commission scolaire des Chênes
De l’accueil jusqu’à la visite de l’école, en passant par l’animation des cérémonies protocolaires et une démonstration des élèves dans toutes les sphères d’activité, les visiteurs ont pu vivre un deuxième moment historique en autant d’années, un an jour pour jour après l’inauguration de l’école aux Quatre-Vents.
Dévoilement de l'oeuvre
Cette rencontre a également permis le dévoilement de l’œuvre d’art «Tourne encore !», de l’artiste Marc-Antoine Côté, qui présente une toupie géante, laquelle symbolise « le mouvement et la vie qui nous entraînent toujours plus loin ».
Cette œuvre orne la devanture de l’école et on pourra la voir dans toute sa splendeur une fois l’hiver passé.
La création de «Tourne encore !» s’inscrit dans le cadre de la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics.
Le fait marquant de la soirée fut certes le court spectacle offert par les élèves de l’école, devant un auditoire conquis.
Musique, danse, art du cirque, présentations tant en français qu’en anglais, humour… le « menu » était imposant. Bref, les élèves et l’ensemble du personnel ont été à la hauteur de la situation et ont su accueillir leurs invités avec chaleur et originalité.
Un milieu de vie
La présidente de la Commission scolaire des Chênes, Jeanne-Mance Paul, n’a pas manqué de rappeler, lors de sa brève allocution, que bien que l’école soit occupée depuis septembre dernier, son inauguration a permis de célébrer un milieu de vie qui a rapidement su se donner une âme, une identité.
«Au-delà de la construction d’un bâtiment, nous fêtons aussi celles et ceux qui font de l’école à l’Orée-des-Bois un milieu de vie où on aime se retrouver, où tout est mis en œuvre pour apprendre, persévérer et réussir», a-t-elle noté.
Mme Paul a par ailleurs rappelé que la commission scolaire demeure fortement engagée dans le processus devant mener à l’ouverture d’une «école C» au cours des prochaines années.
Elle a réitéré son assurance aux élus que le Commission scolaire des Chênes, par l’ardeur qu’elle déploie dans la réalisation de ces projets majeurs, continue de tout mettre en œuvre pour offrir à ses élèves les meilleures conditions d’apprentissage qui soient.

Publié le 29 Janvier 2013 - L'Express

jeudi 7 février 2013

L'école peut et doit en faire davantage pour faire bouger les jeunes.




PIERRE SAINT-ARNAUD
La Presse Canadienne
Montréal







Au premier chef, les experts estiment que le ministère de l'Éducation ne doit plus suggérer un temps minimal consacré à l'éducation physique, mais bien l'imposer et le rendre obligatoire.
PHOTO RENÉ MARQUIS, LA TRIBUNE

C'est la conclusion à laquelle arrive un comité d'experts réunis par la Coalition québécoise sur la problématique du poids, qui formule cinq recommandations pour permettre aux jeunes d'être plus actifs à l'école.
Au premier chef, les experts estiment que le ministère de l'Éducation ne doit plus suggérer un temps minimal consacré à l'éducation physique, mais bien l'imposer et le rendre obligatoire. Les experts recommandent également de favoriser les activités physiques parascolaires et à l'interne, d'intégrer l'activité physique à d'autres programmes d'enseignement, d'organiser des récréations actives dans les cours d'école et de favoriser les déplacements actifs entre le domicile et l'école.
La Coalition poids rappelle que la première ministre du Québec, Pauline Marois, proposait dans son discours inaugural de viser l'objectif que la population québécoise devienne une des nations les plus en forme du monde d'ici 10 ans. L'organisme ajoute que Mme Marois n'aura pas de mal à obtenir un appui populaire puisque, selon un sondage Ipsos réalisé en novembre dernier, 96 pour cent des Québécois souhaitent qu'on offre aux jeunes plus d'occasions de faire de l'activité physique à l'école.

mardi 5 février 2013

Musique celtique







Merci à tous nos profs!






Pendant la Semaine des enseignantes et des enseignants, du 3 au 9 février 2013, prenons un moment pour témoigner notre gratitude au personnel enseignant du Québec. Celui-ci mérite toute notre reconnaissance pour sa contribution essentielle à la société. Il a la responsabilité de transmettre aux jeunes des connaissances indispensables à l’accroissement de leur potentiel et au développement de leurs compétences.
Nous avons toutes et tous une enseignante ou un enseignant qui a marqué notre parcours scolaire et même notre vie. Par ses méthodes d’enseignement, sa philosophie, son dynamisme, son originalité et son dévouement, ce professionnel a influencé positivement notre parcours et modelé une facette de notre personnalité. Profitons de la Semaine des enseignantes et des enseignants pour raconter nos histoires et rendre hommage aux femmes et aux  hommes qui nous ont inspirés.
Ensemble, montrons-leur que nous les apprécions à leur juste valeur!

Message de la ministre

Les enseignantes et enseignants du Québec portent, au quotidien, une importante responsabilité. Ils transmettent à nos enfants un bien des plus précieux, celui de la connaissance, qui ouvre la voie à l’épanouissement, à une meilleure compréhension du monde, à l’exercice de leur citoyenneté et à la liberté de choisir la vie dont ils rêvent.
Cette tâche complexe et exigeante, les enseignants l’accomplissent avec toute la rigueur, la passion et le cœur qu’elle implique. Ils méritent notre admiration et notre soutien.
La Semaine des enseignantes et des enseignants nous donne une occasion privilégiée d’exprimer notre gratitude à ces femmes et à ces hommes remarquables, qui jouent un rôle primordial dans le développement de nos enfants et de notre société.
J’invite donc les élèves, les parents et toute la population à se joindre à moi et à rendre hommage au personnel enseignant en cette semaine qui lui est consacrée. Remercions-les d’être à la fois piliers du savoir, éveilleurs de curiosité et bâtisseurs d’avenir.
Ensemble, soyons « Un Québec fier de ses enseignantes et de ses enseignants ! ».

Marie Malavoy

Ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport