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jeudi 24 janvier 2013

L'origine de l'alphabet





C'est dans le pays de Canaan (la branche occidentale du croissant fertile: l'actuel Liban, Israël...) que s'est élaborée, dans des conditions mal connues, l'écriture alphabétique, au départ composée uniquement de consonnes (les voyelles étant «sous-entendues»). Les Phéniciens en diffusèrent l'usage dans le monde méditerranéen à la fin du 2e millénaire av. J.C. Les Grecs finirent par l'adopter, non sans y apporter (au VIIIe siècle av. J.C.) une innovation majeure: la représentation des voyelles par des lettres.

Savez-vous que le mot «alphabet» découle des deux premières lettres grecques «alpha» et «bêta». Car ce sont les Grecs qui, en inventant les voyelles, vont créer les premiers un alphabet, c'est à dire un ensemble de symboles qui représente tous les sons d'une langue.


(re: L'Atlas des civilisations, éd 2012)




Une autre bonne raison de leur donner un coup de main pour les aider à sortir de leurs problèmes d'ordre économique et financiers actuels. Un retour d'ascenseur, quoi!

Chantons l'alphabet en français: http://www.youtube.com/watch?v=YkFXGlHCn_o

dimanche 20 janvier 2013

À partir de quel âge un enfant peut-il jouer à l'ordinateur?


La Société canadienne de pédiatrie recommande de limiter à moins d'une heure par jour l'exposition à un écran pour les enfants de deux ans et plus.
PHOTO : ARCHIVES LA PRESSE







Certains logiciels et sites internet sont destinés aux bambins dès l'âge de 2 ans. La Société canadienne de pédiatrie (SCP) déconseille d'installer un enfant plus jeune devant un écran (ordinateur, télévision, jeux vidéo, appareils mobiles). Pour ceux de 2 ans et plus, elle recommande de se limiter à moins d'une heure par jour.
Néanmoins, les spécialistes interrogées ne sont pas partisans d'initier les petits si tôt aux jeux électroniques. «Ce n'est pas urgent, assure Francine Ferland, ergothérapeute, professeure à l'Université de Montréal et auteure de livres sur le jeu. Un enfant qui entre en maternelle sans avoir touché à un ordinateur ne sera pas en retard sur les autres. Il va apprendre à s'en servir très rapidement. Jusqu'à 4 ans, on recommande trois heures d'activité physique par jour. Le jeune enfant a besoin de bouger, de manipuler des choses et de jouer avec des personnes.» Quant aux jeunes d'âge scolaire, on recommande qu'ils bougent pendant au moins 90 minutes quotidiennement. Or, l'activité physique est souvent sacrifiée au profit des jeux électroniques.
Danielle Grenier, directrice des affaires médicales de la SCP, voit de plus en plus d'enfants souffrant de maux de tête et de tendinites aux pouces. Ils passent trop de temps aux activités électroniques. «Mais le plus gros problème, c'est que pendant ce temps, ils ne développent pas leur socialisation. Dans la vie, il faut apprendre à regarder les gens dans les yeux, comprendre les messages non verbaux, bien communiquer, etc. Ce sont des choses que l'on apprend avec des humains», insiste-t-elle. De plus, le décalage entre l'univers virtuel et la classe peut rendre l'adaptation à l'école plus difficile pour certains enfants, selon elle.
Bien choisir son jeu
Certains jeux permettent aux bambins d'apprendre les couleurs, les formes ou les chiffres. Ils n'ont toutefois pas tous la même valeur pédagogique. «C'est important de les essayer ou, à tout le moins, de s'informer sur ce que l'enfant apprend avec ces logiciels. La durée de la partie et le nombre de niveaux sont d'autres éléments à considérer», suggère Mme Ferland. Elle recommande également de vérifier les valeurs véhiculées.
Un bon jeu utilisé modérément a aussi des côtés positifs. «Le contrôle de la manette demande de la dextérité. On travaille aussi la concentration, la mémoire, la coordination, la logique et l'acceptation de l'échec», énumère Mme Ferland. Elle est également plus indulgente envers ceux qui font bouger les enfants, comme la Wii Fit par exemple. Toutefois, malgré les qualités de certains jeux, le monde réel demeure plus instructif que le monde virtuel.
Saviez-vous que...
Environ 58 % des enfants âgés de 2 à 5 ans savent utiliser un jeu vidéo, selon un sondage réalisé auprès de 2200 mères de 10 pays, dont le Canada, par la société de logiciels de sécurité AVG. Un bambin sur cinq joue avec une application de téléphone intelligent.

Autisme: des symptômes disparaissent en grandissant




Certains enfants avec un diagnostic d'autisme en bas âge voient leurs symptômes totalement disparaître en grandissant, selon une recherche effectuée aux États-Unis.
«Bien que l'autisme persiste généralement toute la vie, cette découverte laisse penser que ce syndrome peut connaître des évolutions très diverses», souligne le Dr Thomas Insel, directeur de l'Institut américain de santé mentale (NIMH) qui a financé ces travaux.
L'étude a été menée par le Dr Deborah Fein, de l'université du Connecticut avec 34 sujets de 18 à 21 ans diagnostiqués d'autisme très tôt dans leur vie et qui, en grandissant, fonctionnaient tout à fait normalement.
Ces jeunes n'avaient plus de problèmes d'expression, de communication, de reconnaissance des visages ou pour socialiser, ce qui caractérise l'autisme.
Cette recherche, publiée dans la revue de Child Psychology and Psychiatry, s'est penchée sur le fait de savoir si le premier diagnostic d'autisme était bien exact et si ces jeunes étaient effectivement devenus «normaux».
Et la réponse a été affirmative dans les deux cas, a noté le Dr Insel.
Les résultats de cette étude conduisent aussi à penser que les difficultés de socialisation de ces enfants étaient plus légères, mais qu'ils avaient en revanche des problèmes aussi sévères de communication et de mouvements répétitifs que les autres autistes.
Pour l'évaluation mentale des 34 sujets de l'étude, les chercheurs ont utilisé des tests cognitifs et d'observation standard ainsi que des questionnaires soumis à leurs parents.
Pour l'étude, ces jeunes devaient être dans des classes normales au lycée ou à l'université et ne bénéficier d'aucun service spécial pour les autistes.
Cette étude n'a pas été en mesure de déterminer la proportion d'enfants diagnostiqués d'autisme qui finiront par voir disparaître leurs symptômes.
«Tous les enfants autistes sont capables de progresser avec les thérapies intensives. Mais dans l'état actuel de nos connaissances, la plupart ne parviennent pas à faire disparaître les symptômes», relève le Dr Fein qui espère que d'autres recherches vont aider à mieux comprendre ces mécanismes.