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mercredi 31 juillet 2013

Le revenu, le logement et l'éducation influencent la santé, selon les Canadiens



La pauvreté a une influence déterminante sur la santé et la longévité des Canadiens, selon un rapport publié mardi par l'Association médicale canadienne (AMC).

...Le document comprend une douzaine de recommandations concernant les mesures que les gouvernements et les individus pourraient adopter afin que l'ensemble des citoyens mène une existence plus saine. La première mesure recommandée: éliminer la pauvreté.

Recommandation 1: Que les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux traitent en priorité l’élaboration d’un plan d’action visant à éliminer la pauvreté au Canada.

Recommandation 2 : Que l’approche du revenu annuel garanti pour réduire la pauvreté soit évaluée et mise à l’essai dans le cadre d’un projet pilote majeur financé par le gouvernement fédéral.

Recommandation 3 : Que les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux élaborent des stratégies pour assurer l’accès au logement abordable des Canadiens à revenu faible et 
moyen.

Recommandation 4 : Que l’approche « Priorité au logement» développée par la Commission de la santé mentale du Canada pour fournir un logement aux gens ayant une maladie chronique causant l’itinérance soit maintenue et appliquée dans toutes les juridictions du Canada.

Recommandation 5 : Qu’un programme national sur la sécurité alimentaire soit élaboré afin d’assurer un accès équitable à des aliments salubres et nutritifs à tous les Canadiens, 
peu importe où ils vivent ou combien ils gagnent.

Recommandation 6 : Que les investissements dans le développement de la petite enfance, notamment des programmes éducatifs et un soutien parental, soient une priorité pour tous 
les paliers de gouvernement.

Recommandation 7 : Que les gouvernements, en consultation avec l’industrie de l’assurance-vie et maladie et le grand public, mettent en place un programme de protection exhaustive pour les médicaments d’ordonnance, administré dans le cadre du remboursement des régimes d’assurance-médicaments provinciaux–territoriaux et privés, afin d’assurer que tous les Canadiens aient accès aux médicaments qui leur sont nécessaires.

Recommandation 8 : Que le gouvernement fédéral reconnaisse l’importance des déterminants sociaux et économiques pour la santé des Canadiens et la demande du système de santé.

Recommandation 9 : Que le gouvernement fédéral demande une étude d’impact sur la santé dans le cadre du processus décisionnel du Cabinet.

Recommandation 10 : Que des bases de données des programmes et services communautaires (santé et programmes sociaux) soient développées et mises à la disposition des professionnels de la santé et, si possible, des guides ciblés soient conçus pour le secteur de la santé.

Recommandation 11 : Que le gouvernement fédéral exécute une stratégie exhaustive et fasse les investissements connexes pour améliorer la santé des peuples autochtones, notamment par un 
partenariat entre les gouvernements, les organismes non gouvernementaux, les universités et les communautés autochtones.

Recommandation 12 : Que des initiatives éducatives sur la sensibilisation transculturelle aux problèmes de santé des Autochtones soient élaborées pour la population canadienne, en particulier les fournisseurs de soins.

http://www.lapresse.ca/vivre/sante/201307/30/01-4675434-le-revenu-le-logement-et-leducation-influencent-la-sante-selon-les-canadiens.php

De plus,  selon un autre rapport publié mardi par l’Institut Fraser, le système de soins de santé actuel coûte plus de 11 000 $ par année en impôts à la famille canadienne typique constituée de deux adultes et deux enfants. « Les soins de santé ne sont pas gratuits au Canada, a soutenu Nadeem Esmail, directeur des études en politiques de santé de l’Institut Fraser, dans un communiqué. Dans les faits, les familles canadiennes paient des milliers de dollars en impôts chaque année pour couvrir les coûts du régime d’assurance maladie public. Et ces coûts ont augmenté 1,5 fois plus rapidement que le revenu moyen au cours de la dernière décennie. »

mardi 30 juillet 2013

École privée





École privée

Établissements d’enseignement privé et la FEEP

Au Québec, une école privée est une école autonome. Contrairement à ce que le mot privé laisse sous-entendre, elle n'est pas une entreprise privée. En fait, au Québec, la très vaste majorité des écoles privées sont des organismes à but non lucratif.

D’autres sont des coopératives d’enseignants et de parents. Il y existe également des écoles qui appartiennent à des communautés religieuses, même si au cours des dernières décennies la plupart de ces communautés ont légué leurs établissements à la communauté civile.

Certains établissements qui ont été fondés par des communautés religieuses datent de l’époque de la Nouvelle-France. Il s’agit notamment de l’école des Ursulines de Québec, fondée en 1639, du Petit Séminaire de Québec qui date de 1668, du Collège Marie-de-l’Incarnation de Trois-Rivières, fondé en 1697.

Il existe toujours des établissements d’enseignement québécois qui sont des entreprises à but lucratif, mais ils ne sont plus admissibles aux subventions du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport.
Les établissements d’enseignement privé accueillent environ 12 % des élèves du Québec.

Plutôt que de relever d’une commission scolaire, l’école autonome relève directement du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS). Assujettie à la Loi sur l’enseignement privé elle doit détenir un permis du MELS.

Les établissements d’enseignement privés sont gérés par un conseil d’administration composé de représentants de la communauté incluant des parents, d'’anciens élèves, des membres de la direction et du personnel, des experts en éducation et des représentants de la communauté, selon un modèle similaire à celui des Centres de la petite enfance. Au quotidien, ces écoles sont gérées par le directeur général.

Les écoles privées sont tenues de suivre le régime pédagogique québécois.
La Fédération des établissements d’enseignement privés du Québec (FEEP) regroupe près de deux cents établissements répartis sur l’ensemble du territoire de la province.La supervision des écoles privées relève du MELS et c’est la Direction de l’enseignement privé du MELS qui est responsable de s’assurer que tous les établissements respectent les encadrements légaux (Loi sur l’enseignement privé, régime pédagogique et d’autres règlements).

Financement des écoles privées

On a déjà dit que les écoles privées doivent détenir un permis délivré par le ministère. Certains de ces établissements peuvent obtenir du MELS un agrément de subvention en fonction de critères. Cependant, soulignons les établissements à but non lucratif peuvent obtenir l’agrément de subvention.

La somme des subventions prévoit l’allocation d’un montant de base par élève à temps plein qui s’exprime en proportion du montant alloué par élève au secteur public. Le pourcentage de subvention au privé est établi à environ 60 % du montant versé par élève au public. Les établissements privés reçoivent également une petite allocation pour les aider à défrayer les coûts immobiliers. L’article 87 de la Loi sur l’enseignement privé donne les modalités de base sur le taux de subvention de l’enseignement privé.

Les établissements d’enseignement privé subventionnés sont autorisés à facturer des frais d’inscription aux parents. Ce montant ne peut excéder le montant de la subvention par élève. En fait, peu d’établissements privés demandent le montant maximum autorisé par la législation.

Le coût varie d’une école à l’autre. Aujourd’hui, il faut compter en moyenne autour de 3000 $ par année pour un établissement subventionné et 7000 $ par année pour un établissement qui ne reçoit pas de subvention.

Au fil des ans, plusieurs écoles privées ont développé d’autres sources de revenus afin de financer leur mission éducation. Ces autres sources incluent des fondations, des camps d’été ainsi que des ententes avec les municipalités et autres organismes pour la location de leurs infrastructures sportives et culturelles.

Les revenus additionnels ainsi recueillis sont utilisés pour fournir des bourses d’études et de l’aide financière à des élèves dont la famille n’a pas les moyens d’assumer les frais d’inscription, pour l’entretien et la rénovation des bâtiments ou pour la construction de centres sportifs, de bibliothèques, de laboratoires informatiques, de salles de spectacles, et pour offrir des services complémentaires aux élèves (infirmière, psychologue, orthopédagogue, etc.) pour lesquels les établissements d’enseignement privés ne reçoivent pas de subventions.

Résidence scolaire

La FEEP compte une vingtaine d’établissements qui possèdent une résidence scolaire.

Les résidences scolaires offrent un service essentiel à un peu plus d’un millier d’élèves au Québec. Les jeunes vont en résidence scolaire pour les raisons suivantes :
  • Accès à des programmes spécifiques : certains programmes sports-études ou arts-études ne sont pas accessibles dans toutes les régions. Pour un jeune passionné de danse, de hockey, de soccer ou de natation qui n'a pas accès aux ressources nécessaires dans son milieu, une école qui offre une résidence scolaire représente la solution idéale.
  • Besoin d’encadrement : Les résidences scolaires offrent les conditions favorables à la réussite scolaire: de saines habitudes de vie, un environnement stable, des périodes d’études encadrées. Les résidences scolaires québécoises affichent un taux de réussite impressionnant : plus de 90% des jeunes en résidence scolaire décrochent leur diplôme d’études secondaires même si près de la moitié d’entre eux ont un retard scolaire à leur arrivée en résidence.
  • Désir de profiter au maximum de la vie scolaire : L'absence de transport scolaire en dehors des heures normales d'école représente un obstacle majeur qui empêche la participation de certains jeunes aux activités de leur choix. Les élèves en résidence scolaire sont plus nombreux à faire de l’exercice physique tous les jours à l’école et à participer aux activités de leur école.
  • Situation familiale : Les résidences scolaires offrent une solution aux familles dont les parents ont des horaires atypiques, travaillent à l’étranger, doivent voyager fréquemment ou encore doivent composer avec des problèmes de santé.
  • Jeunes venant de l’étranger : Quelques résidences scolaires accueillent des élèves venant d’ailleurs et désirant obtenir une éducation au Québec. Pour les élèves, la possibilité de côtoyer des jeunes d’autres pays représente une expérience unique. Il ne faut pas oublier que dans les établissements subventionnés, seuls les élèves légalement considérés comme résidents du Québec ont accès aux subventions. Les élèves considérés comme non résidents doivent payer le plein prix.
Tests d’admission

Au Québec, les établissements d’enseignement privés sont autonomes et ont chacun leur propre système d’admission. Le taux d’acceptation varie d’un établissement à l’autre. Certaines écoles accueillent tous les élèves qui en font la demande alors que d’autres effectuent une sélection.

La grande majorité ne fait pas passer d’examens d’admission. D’autres font passer des tests de classement afin d’équilibrer les groupes ou encore pour déterminer l’accès à différents programmes (sports-études, international, programme enrichi, etc.).

Plusieurs établissements se sont regroupés pour offrir un seul examen d’admission en première secondaire donnant accès à plusieurs écoles.

Pour en savoir plus sur les procédures d’admission et les dates des portes ouvertes des établissements au Québec qui vous intéressent, veuillez consulter l’Annuaire des établissements d’enseignement privés conçu par la FEEP : www.annuairefeep.com.

Élèves handicapés

Les élèves handicapés ou présentant des difficultés d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA) sont admis dans la plupart des écoles régulières membres de la Fédération des établissements d'enseignement privés (FEEP). Certaines écoles ont développé des programmes spécifiques et implanté des mesures spéciales pour venir en aide à ce type de clientèle : premier cycle du primaire étalé sur trois ans plutôt que deux, encadrement particulier, aide aux devoirs, etc.

Douze écoles membres de la FEEP se consacrent exclusivement à l’adaptation scolaire. Ces écoles se retrouvent dans les régions de Montréal et de Québec. En effet, bien que la politique du ministère de l’Éducation du Loisir et du Sport vise l’intégration en classe ordinaire des jeunes handicapés ou en difficultés d'adaptation et d’apprentissage, cette solution ne convient pas à tous les enfants. C’est là que ces écoles spécialisées interviennent.

Les enseignants

Les possibilités de carrière sont très larges.

Les enseignants doivent détenir un permis d’enseignement du Québec. C’est la Direction de la formation et de la titularisation du personnel scolaire du MELS qui a la responsabilité de délivrer les autorisations d’enseigner (autorisations provisoires d'enseigner, permis d’enseigner, licences d’enseignement en formation professionnelle et brevets d’enseignement) aux personnes qui y ont droit. Les autorisations sont délivrées en vertu du Règlement sur les autorisations d’enseigner et des dispositions légales prévues en ce qui a trait à la vérification des antécédents judiciaires.

Le succès des établissements d'enseignement privés est en grande partie tributaire de la compétence du personnel qui y travaille. C'est pourquoi la plupart des établissements accordent une très grande importance à l'embauche de personnes qui partagent son projet éducatif et qui se démarquent par leurs compétences, leur engagement et leur capacité à innover.

Les employés des établissements agréés aux fins de subventions participent au Régime de retraite des employés du gouvernement et des organismes publics(PREGOP). Le passage du secteur public au secteur privé et l’inverse, ainsi que d’un établissement privé à un autre, sont donc possibles tout en maintenant la participation au régime de retraite.


À noter que des programmes de formation universitaire ont été mis en place à l’intention des directions des établissements d’enseignement privés. Ces programmes visent à bien préparer la relève et à offrir aux directions des outils de gestion qui leur permettront d’assurer le développement de leur établissement.
Pour en apprendre plus sur l’école privée au Québec, rendez-vous au site Internet de la Fédération : www.feep.qc.ca
Voir aussi :