Translate

mardi 31 janvier 2012

L'origine de la vie et la création de l'univers (version corrigée(4))

Nous pensons à ce stade de nos connaissances que la vie proviendrait d’ailleurs. Tout simplement parce qu’il apparaît que la vie d’un micro-organisme n’aurait pas eu le temps d’évoluer sur Terre dans les débuts de sa création. Ainsi la Voie Lactée, qui origine depuis environ 13.2 milliards d’années âge évalué de sa plus vieille étoile connu HE 1523-0901, a donné naissance à notre nébuleuse protosolaire (il y a environ 8 milliards d’années selon « Ciel et espace, novembre 2009), laquelle engendra notre Soleil il y a de cela près de 4.6 milliards d’années (4.567 milliards d’années selon « Ciel et espace, novembre 2009) (http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/astronomie/d/la-formation-des-planetesimaux-la-chronologie-se-precise_14003/).


De ce nuage originel émergea le disque protoplanétaire où se forma notre bonne vieille Terre durant à peu près le même temps, soit 4.47 milliards d’années (http://www.talkorigins.org/faqs/geohist.html) (4.565 milliards d’années selon « Ciel et espace, novembre 2009). Des nombreuses études, analyses, et hypothèses diverses qui ont été faites sur l’origine de la vie, il ressortit que le mécanisme reconnu pour la création de ces micro-organismes sur Terre, aurait nécessité beaucoup plus de temps pour se développer que le milliard d’années disponible sur notre planète durant cette période (4.5G-3.5G BP). En effet, les micro-organismes sont apparus sur Terre il y a environ 3.5G d’années. Et il est convenu qu’à cette époque (4.5G-3.5G BP) les conditions sur la planète étaient hostiles à l’apparition de la vie. La température était beaucoup trop élevée et les conditions d’incubation trop chaotiques et trop extrêmes pour en permettre l'éclosion dans un délai si court. D’où l’idée de l’origine de la vie, venue de l’espace.


On parle de la provenance des comètes, ces astres mythiques chevelus, de passage dans la banlieue terrestre. À ce compte, il faudrait assurément que ce soit des comètes extrasolaires, car les comètes qui limitent leurs orbites dans notre système solaire ne sont guère plus vieilles que notre planète d’accueil. «De la matière extrasolaire gravite autour du Soleil. En modélisant le ballet des astres autour du centre de notre galaxie durant 4 milliards d'années, Catherine Gosmeyer (université de l'Indiana) a découvert que lorsque le Soleil frôle d'autres étoiles, il peut modifier par gravitation la trajectoire de leur comètes les plus externes... jusqu'à les capturer. Ainsi, 5% des comètes du lointains nuage d'Oort , à la lisière de notre système solaire, seraient nées autour d'une autre étoiles.» (Science & vie, Juin 2012).  Si on suppose que ces comètes qui nous ont apportées la vie puissent provenir ailleurs que du système solaire, prenons l’hypothèse de l’étoile la plus proche, Proxima du Centaure, et bien elles auraient parcouru la distance de 4.1013km en moins de 25 000 ans avant de parvenir jusqu’à nous à la vitesse de 52 km/sec. Le même type de comète porteur de vie, provenant d’une quelconque nébuleuse planétaire située aux confins de notre galaxie, aurait pu nous parvenir, quant à elle, à l’intérieur de + ou - 400 millions d’années. Celle-ci pouvant provenir d’une nébuleuse planétaire génitrice d’une étoile plus vieille que les 4.6 milliards d’années, âge estimé de notre Soleil, soit depuis 7, 8, 9, 10, 12milliards d’années. Qui sait ?


Maintenant, si nous partons du principe d’isotropie (l’univers est identique à lui-même dans n'importe quelle direction) et d’universalité de l’univers (les propriétés globales de l'Univers ne doivent dépendre ni de l'endroit ni de l'époque où elles ont été réalisées), et que nous appliquons à nos analyses le principe du « rasoir d’Occam » que l’on pourrait traduire par : « une hypothèse est reçue vraie si elle est la plus simple explication disponible de l'évidence » (http://fr.wikipedia.org/wiki/Rasoir_d%27Ockham), et bien ne devrions-nous pas à juste raison, croire que la vie ne peut s’exprimer autrement que par ce que nous connaissons sur Terre?


En effet, nous sommes en mesure de constater selon les connaissances que nous avons de l’univers, que les organismes vivants sur Terre sont composés d’un assemblage d’atomes. Ces mêmes atomes ont été fabriqués en majeure partie par nucléosynthèse stellaire au cœur des étoiles de la séquence principale du diagramme Hertzsprung-Russell et par nucléosynthèse explosive dans les supernovas. Et ce, nonobstant une proportion d’éléments primordiaux, tels l’hydrogène, le deutérium, l’hélium, le béryllium, le lithium et le bore, à peu de chose près, lesquels ont été créés dans les premières minutes suivant le Big-bang, soit lors de la nucléosynthèse primordiale.


Les atomes nécessaires à la vie se résument en majeure partie à l’hydrogène, l’oxygène, le carbone, l’azote, le phosphore, le soufre et le calcium. Ainsi, avant que ne puissent être créé les organismes vivants, de la bactérie aux mammifères, en passant par les algues bleues, il aura toujours bien fallu que les atomes des éléments qui composent ces organismes puissent être créés. Nous le savons maintenant, créés dans le creuset des étoiles (de première ou deuxième génération), après une centaine de million d’années, dont celles de type super géantes, destinées en fin de vie à se transformer en supernova. Les résidus qui ont suivi l’explosion de ces étoiles, fournissant la matière première des composants des hypothétiques mais probables organismes vivants, à l’intérieur des innombrables nébuleuses proto-stellaires. Lesquelles nébuleuses, d’ailleurs, ont fourni les matériaux de base à la source de notre système solaire dans La Voie Lactée, il y a de cela près de 8 milliards d’années.


Aussi, il est important de connaître le temps nécessaire requis avant que n’explosent les premières supernovas susceptibles de fournir l’ensemble des éléments naturels composant le tableau périodique des éléments. Il semble que le type d’étoile de masse plus grande que 20 masses solaires, pouvant engendrer une supernova, ait une période de vie plutôt restreinte, soit plus ou moins une centaine de million d’années, par rapport à une étoile dite moyenne comme notre Soleil, lequel peut dégager une énergie selon toute vraisemblance durant approximativement de 10 à 12 G d’années. On peut donc penser, suite à la formation de la première génération d’étoiles, il y a de cela plus de 13.5 G d’années, que l’ensemble des atomes des éléments existent dans l’univers depuis environ 12.5 à 13 G d’années. (Par contre, cela n’explique pas le temps requis pour créer les premiers éléments du tableau périodique, soient les éléments du Bore jusqu’aux éléments incluant ceux du Fer, lesquels auraient été créés et semés dans les nuages stellaires à la suite des fusions nucléaires successives à l’intérieur des étoiles de la catégorie de masse solaire. Laquelle catégorie de type naine jaune, représente à elle seule, près de 9% du parc d’étoiles de classe G. La balance des éléments naturels apparaissant au Tableau périodique ayant été créée, quant à eux, dans les supernovas de classe A, laquelle représente à peine 1% de l’inventaire stellaire.) Donnant ainsi, bien sûr, tout le temps nécessaire à la vie pour s’organiser et se complexifier sur Terre. Et, il faut bien le dire, à tous autres endroits susceptibles de rencontrer les conditions primordiales nécessaires à la création de la vie dans l’univers, telle que nous la connaissons sur la base du carbone. À ce propos, il fut démontré que la couche externe composée de 4 électrons de l’atome neutre du carbone est capable de combinaison avec des atomes électropositifs aussi bien qu’électronégatifs. Ce qui en résulte une capacité particulière de se lier à d’autres atomes, pouvant former ainsi des chaînes d’une grande complexité. C’est pourquoi je précise sur la base du carbone, car ne l’oublions pas, l’univers étant isotrope et universel, il n’y a aucune raison pour que la vie se fixe de quelle qu’autre manière, étant donné que le pourcentage des éléments connus est le même globalement dans l’ensemble des structures de l’univers. L’analyse des études spectroscopiques des objets cosmologiques pointés dans différentes directions de l’univers, ayant pu le confirmer entres autres choses. Ainsi, ce que la nature a considéré bon pour « minou » chez nous, il s’avère qu’il ni a aucune raison pour que la nature réagisse autrement pour « pitou », ailleurs.


Bien plus que la composition atomique, c’est l’arrangement des atomes en molécules qui s’avère être spécifique de la vie. Celle-ci se fonde sur les composés du carbone qui représente 90% d’un être vivant, si on ne tient pas compte de l’eau. Par contraste, l’environnement « solide » du monde vivant est basé sur la silice et les silicates, qui constituent à eux seuls 94% de la matière des roches qui forment la surface de la Terre. Et, contrairement à la structure moléculaire des substances inertes qui est le plus souvent de type répétitif et monotone, le vivant présente une organisation moléculaire extraordinairement diversifiée(1). C’est la raison pour laquelle, je crois que la vie dans l’univers est relativement similaire dans son origine et sa composition. Et cela explique pourquoi je demeure persuadé que les organismes vivant potentiellement dans l’Univers, qu’ils soient unis ou pluricellulaires, complexifiés ou non, ont à peu de chose près le même aspect que nous retrouvons sur Terre. Ils sont fabriqué avec le même type de cellules, découlant des mêmes atomes des éléments composant le même tableau de Mendeleïev, sans un de plus à l’état naturel, sans un de moins (ce tableau périodique des 92 éléments de base naturels pouvant porter un autre nom sur la planète Vulcain, j’en conviens ). Naturellement, l’évolution de leur apparence sur une quelconque exo-planète étant à peu de chose près transposée proportionnellement à leur évolution sur Terre dans le passé, par rapport à aujourd’hui, s’il en est, ou projeté dans un futur correspondant à autant d’années, selon la situation.


Mais, nous sommes tout de même en droit de se questionner : Ce micro-organisme initial localisé dans la comète, comment s’est-il créé ? D’où vient-il ? Sur la comète, pas d’eau liquide à ce que l’on sache ? Glace et sublimation, dans son état. Sublimation qui s’opère près du passage d’une étoile seulement. La vie peut-elle être créée dans un milieu uniquement de glace ? Lorsqu’on parle de possibilité de vie sur une planète ou un satellite de glace, on suppose dans l’eau « liquide » sous la glace, n’est-ce pas ? Tout cela ne nous explique toujours pas comment s’est organisé le ou les premiers balbutiements de la vie, hypothétiquement en provenance de ces objets interstellaires qui se sont écrasés sur Terre, il y a de cela près de 4.0 G d’années.


Je vous invite à faire un survol sur le déroulement de la vie, telle que nous la connaissons chez nous. Ainsi, dans le premier milliard d’années de la création de la planète Terre, les conditions étaient hostiles à l’apparition de la vie. Comme je le mentionnais, la température étant trop élevée à ce moment, et les conditions d’incubation trop chaotiques et trop extrêmes. Un regard sur notre passé originel nous indique que la vie a fait son apparition aux alentours de 3.5 milliards d’années sur Terre sous forme de bactéries (certains avancent 3.8 milliards d’années, en faisant référence aux stromatolithes d'Acasta, dans le Nord-Ouest du Canada), ainsi que d’algues bleus (les fameuses cyanobactéries qui infestent certains plans d'eau au Québec depuis quelques années), puis des eucaryotes (cellules à noyaux), suivis des êtres pluricellulaires et des vers dans l’ère précambrien, soit jusqu’à environ 575 millions d’années (BP), avant l’ère présent (540 millions d’années selon Larousse).


Nos recherches archéologiques nous démontrent donc, que les premiers 4 milliards d’années d’existence de la Terre ont été le témoin de la création d’une forme de vie, on ne peut plus basique qui se retrouvait dans nos océans primitifs. Il faut attendre l’ère Cambrien pour constater l’apparition de la plupart des groupes d'invertébrés. Suivra par la suite, vers 245 millions d’années, le développement des faunes marines (ammonites) et des faunes continentales (reptiles notamment). Ce délai depuis le début de la création de la vie étant entrecoupé de 6 périodes d’extinctions importantes d’espèces. Dont celle correspondant à l’ère cénozoïque, laquelle verra le développement des mammifères, il y a de cela environ 65 millions d’années. «Contrairement à ce que l'on pensait, les mammifères ont commencé à se développer bien avant la disparition des dinosaures terrestres, survenue il y a près de 66 millions d'années. En analysant l'évolution de la dentition d'un ordre de mammifères rongeurs vivant à diverses époques, des biologistes américains, australiens et finlandais ont montré que ceux-ci avaient réussi à diversifier leur nourriture - profitant de l'apparition des premières plantes à fleurs - pour s'affranchir de la concurrence alimentaire des dinosaures et se multiplier. Et ce, au moins 20 millions d'années avant la disparition des géants.» (Science & vie, Juin 2012). L’ère quaternaire ou le pléistocène qui date environ de 2 millions d’année est défini, quant à lui, de façon très anthropologique par rapport à l'apparition de l'homme moderne. On peut constater à travers les âges, de la diversité et de la complexité de la vie qui n’ont été qu’en s’accroissant. Claude-Louis Gallien, dans « L’énigme des origines, l’univers, la vie et l’homme », donne une définition à la vie, la décrivant comme un ensemble équilibré et organisé de structures moléculaires de haute complexité, distinct de son environnement et qui fonctionne de façon intégrée suivant un programme défini. Les systèmes vivants sont capables de se reproduire, d’évoluer et de se diversifier. Ils partagent un héritage génétique commun et sont interdépendants.


Nous soupçonnons qu’un cataclysme majeur a eu comme conséquence la disparition des dinosaures au début de l’ère tertiaire (cénozoïque). Ce qui aurait permis, sans que nous ne comprenions trop pourquoi d’ailleurs, le développement irréversible de la classe des mammifères sur Terre. En conséquence de quoi l’émergence de notre espèce sapiens, de sous-classe placentaire, exerça sa suprématie sur l’ensemble de la planète. Tout cela ne signifiant pas pour autant que les mêmes conditions puissent être rencontrées sur une quelconque exo-planète. Laquelle planète d’ailleurs reste à découvrir, s’il en est. En effet, au mieux, tenant compte que les mêmes éléments (H, He, Li, Be…) sont présents dans l’ensemble de notre univers, l’évolution de la vie se ferait avec la même relative lenteur, ailleurs. Par contre, dans des conditions initiales moins propices, elle aurait peu de chance d’atteindre l’efficacité optimale dans la complexité de son évolution, telle que nous l’avons connu sur Terre. Car selon mon opinion, et jusqu’à preuve du contraire, Homo sapiens demeure l’espèce ayant atteint ce sommet de perfection dans l’évolution de la vie. Peut-être l’évolution se limiterait-elle alors à seulement quelques organismes pluricellulaires ne dépassant pas le stade des organismes qui habitaient nos océans à l’ère primaire.


Et même en supposant que l’évolution de la vie ne se destinait pas à la primauté de l’Homme sur Terre, et que par ailleurs la vie se complexifie à un degré dépassant celui des cellules bactériennes, je ne crois pas qu’un reptile ou quelque animal de classe autre que celle des mammifères aurait pu évoluer jusqu’à devenir un être pensant, logique et intelligent sur Terre de même que dans l’univers en général. Au même titre que nous le sommes devenus, nous les Terriens. Car compte tenu des éléments et de la base organique sur laquelle son évolution s’appuie, ce challenger aurait été de la même façon fragile à résister aux phénomènes cataclysmiques causés par les climats extrêmes lors des multiples périodes glacières et des bombardements météoritiques, sinon aux éruptions volcaniques massives, aux inondations diluviennes, aux tremblements de terre, aux cyclones, aux tornades, aux températures extrêmes, etc. Il serait ainsi destiné à périr, ou limité dans son évolution par son niveau d’adaptation déficiente. Alors, tout comme ici sur la planète Terre, il le serait également dans le cadre de son évolution sur toute autre planète hypothétique pouvant supporter quelques formes de vie.


Pourquoi l’homme est-il parvenu à ce stade d’évolution hors norme par rapport aux autres espèces d’animaux ? Sa préhistoire et son histoire nous apprennent que sa capacité d’adaptation lui a assuré sa place privilégiée dans la nature. Cette grande capacité d’adaptation lui aura permis de se protéger de ses prédateurs en se regroupant en cellules sociales, en inventant des armes et des techniques défensives et offensive décisives (déterminantes), lui offrant une meilleure chance de s’en tirer et assurer ainsi, la reproduction de son espèce sur l’ensemble des continents. Nous en avons une bonne idée, lorsque l’on constate l’efficacité de son combat face à ses prédateurs potentiels, tel le mammouth, le loup, le glouton, l’ours, l’hyène et le lion des cavernes, et même ses propres congénères. Ainsi, malheureusement (ou heureusement pour nous, dépendamment du point du vue où l’on se place) il étendit son hégémonie à travers les millénaires en disséminant ses ancêtres ou «cousins» lointains, que l’on parle des divers australopithèques ou encore, l’Homme de Neandertal. Ce qui lui permis d’évoluer dans le temps à travers Homo habilis, Homo erectus, Homo ergaster et finalement Homo sapiens, en modifiant ses programmes génétiques (mutations), puis en sélectionnant et en fixant des formes nouvelles en fonction de son environnement. Une meilleure nourriture carnivore et la maîtrise du feu par la suite, auront contribué sans doute à permettre un accroissement du volume de son cerveau. Ainsi, de 590 cm3 pour Homo habilis, il atteindra un volume moyen de 1595 cm3 pour Homo sapiens. De plus, le ratio du volume de son cerveau par rapport au volume de son corps s’avère de beaucoup plus important (un rapport de 1/50 à 1/400 pour le poids respectif du cerveau de l’homme et de l’éléphant), comparé avec la faune terrestre ou marine:




Il y aura une exception, soit celle du dauphin, mais n’est-il pas de la classe des mammifères lui aussi, également de sous-classe placentaire ou euthérien ? Ce qui laisse suggérer l’indice d’une des causes de l’extraordinaire suprématie de l’Homme sur la nature. Cela l’amena à un niveau de penser qui lui fût d’une utilité indéniable pour sa survie physique dans un premier temps, et bénéficia à son évolution psychique, morale, et spirituelle. Laquelle se refléta dans sa capacité salvatrice à se regrouper pour vivre en société sédentaire pastorale, ce qui favorisa l’émergence de son génie créatif, technique et artistique, par surcroît.


D’ailleurs, cela nous permet d’échanger aujourd’hui sur des thèmes tout à fait abstraits, et que nous puissions en éprouver quelques plaisirs et satisfactions bien légitimes, s’il en est. Et convenons entre nous, qu’il faut avoir atteint un degré de civilisation hautement sophistiqué, agrémenté d’une sécurité très élevée face à nos besoins primaires pour nous permettre cette liberté de réflexion en toute quiétude. Luxe que ne pouvait se payer nos ancêtres, il n’y a pas si longtemps.


En conclusion, je ne crois pas qu’il soit prétentieux ou inconvenant de prétendre (d’affirmer) que nous soyons situés au sommet de la pyramide de la marche du vivant vers la complexité. Mais, à compter du moment où nous en sommes conscient, ce serait tout de même plus valorisant pour l’espèce humaine que nous sachions en être dignes.

François Langlois
« L’énigme des origines, l’univers, la vie et l’homme », par Claude-Louis Gallien.

dimanche 22 janvier 2012

Accroche-toi ... à la vie

Le décrochage...
c’est comme faire du «bungee» sans câble.

La descente peut être grisante un temps;



ce sont les deux pieds sur terre qui nous ramènent à la réalité pour
longtemps.

N.B.: J'ai perdu la trace de l'origine de ce dessin. J'espère que son auteur sera compréhensif, ne pouvant indiquer sa référence.

mercredi 18 janvier 2012

Le réchauffement climatique et le phénomène des glaciations.


La précession des équinoxes est le lent déplacement de l'axe de rotation de la Terre sur elle même. Celui-ci décrit un cône sur une période de 25 800 ans (plus précisément 25 765 ans). Un peu comme une toupie en rotation sur laquelle on donne un petit coup.

Du fait de cette rotation (autours de l'axe polaire), la Terre est légèrement aplatie aux pôles. De plus, n'oublions pas que l'axe polaire de la Terre est incliné de 23°27’ par rapport à l'écliptique. Ainsi l'attraction gravitationnelle de la Lune n'est pas uniforme. Elle crée un couple de force qui tend à ramener le plan équatorial sur le plan de l'écliptique. Mais son influence ne permettant pas de le faire, cela crée uniquement une perturbation sur l'axe polaire que l’on nomme: la précession des équinoxes. (Le Soleil joue bien évidement le même rôle mais est moins important.)

L'existence du renflement équatorial de la Terre fait varier l'intensité du couple exercé par la Lune. Par conséquent, un nouvel effet vient perturber l'axe polaire : c'est la nutation. L'axe polaire décrit alors une ellipse en 18,6 ans. L'addition des effets de précession et de nutation donne la trajectoire apparente du pôle céleste : un cercle dentelé.

PG Astronomie - Précession - rotation - nutation (pg-astro.fr)

C'est la position du Soleil par rapport à cet axe de rotation qui détermine les saisons, donc les solstices et les équinoxes. Quand la Terre passe à un point donné de son orbite, selon l'orientation de son axe de rotation, on sera au printemps, en été, en automne ou en hiver (et l'inverse pour l'autre hémisphère). Présentement, les rayons du soleil frappent l'hémisphère en été plus verticalement qu'en hiver. Ce qui aide à réchauffer la terre. En effet, les rayons du soleil d'été, hauts dans le ciel, arrivent sous un angle abrupt et chauffent la terre beaucoup mieux que ceux de l'hiver, qui frappent le sol avec un angle peu marqué.

La durée du jour demeure un facteur important dans l'explication de la chaleur des étés et de la froidure des hivers, par contre l'incidence de la lumière du soleil est en réalité plus importante. En été, dans l'Arctique, bien que le soleil brille 24 heures sur 24, il fait plutôt froid, parce le soleil est bas sur l'horizon et que sa lumière arrive sous un angle faible.

http://www.phy6.org/stargaze/Fsunangl.htm


Si on ajoute à cela que l'orbite de la Terre est elliptique, on constate que la saison va changer au point où la Terre est la plus proche du Soleil (là où le Soleil la chauffe le plus). La terre est plus proche du soleil à l'époque du froid d’hiver, autour du 3 – 5 janvier. Au moment où l'hémisphère nord est en hiver et reçoit une moindre quantité de lumière du soleil (les heures d’ensoleillement étant au minimum), la terre en reçoit globalement un maximum (la variation est d'environ 3%.) puisqu’elle se trouve à son périhélie. Ceci adoucit les hivers nordiques, et les étés nordiques sont aussi tempérés, puisqu'ils se produisent quand la terre est la plus éloignée du soleil (à son aphélie).


Avoir l'été proche du Soleil et l'hiver loin ou l'inverse, a ainsi une conséquence sur le climat de la Terre. La précession des équinoxes a donc une influence climatique.



Actuellement, l'hiver de l'hémisphère nord se produit quand l'axe de l'orbite terrestre est éloigné du soleil. Cependant, puisque cet axe se déplace autour d'un cône, dans environ 12 900 ans la même partie de l'orbite sera rapprochée du soleil : ce sera alors l'été lorsque la terre sera au plus près du soleil. Tout comme cela était il y a 12 900 ans, à peu de chose près, cette période coïncidant à l’époque avec la création de la mer de Champlain, causé par un réchauffement de la terre.

Milankovich fait remarquer que les hivers ayant été plus froids, plus de neige était tombée et alimentait les glaciers géants. En outre, dit-il, la neige réfléchit la lumière du soleil puisque elle est blanche. Après l'hiver, la terre recouverte en permanence de neige se réchauffe d'autant moins efficacement. Le climat étant le reflet d'un équilibre entre facteurs opposés, Milankovich a pensé que ce seul fait était suffisant pour déranger cet équilibre et explique la cause des périodes glaciaires.


L'axe polaire décrit le cône de précession en 25 800 ans dans le sens rétrograde (sens contraire aux aiguilles d’une montre). On en déduit que tous les 25 800 ans, l'axe polaire est dirigé vers le même point sur la voûte céleste. Entre temps, il indique une succession de points : le cercle de précession. Le centre de ce cercle correspond à la projection de la normale (la perpendiculaire) à l'écliptique sur la voûte céleste (ce point ne change quasiment pas). Ainsi, deux fois par an, l'angle est le maximum possible: aux solstices d'été et d'hiver, il atteint 23.5 degrés. Au solstice d'été (aux alentours du 21juin) le pôle nord est incliné vers le soleil, au solstice d'hiver (autour du 21décembre) il s'oriente à son opposé.


Si aujourd'hui le pôle céleste est près de Polaris (ou Etoile Polaire), il y a 4000 ans, il se trouvait dans la constellation du Dragon. Et, il y a environ 12 900 ans, il se trouvait près de Véga dans la constellation de la Lyre. Dans 5000 ans, il se trouvera dans la constellation de Céphée, pour se déplacer à nouveau vers Véga dans moins de 12 900 ans, complétant ainsi une période entière de la précession des équinoxes.

Ainsi, il y a quelques 14 000 ans (16 000 ans ?), la marge de la calotte glaciaire se situait au sud des Grands Lacs actuels, lesquels n'existaient pas encore. La calotte commençait à fondre et sa marge à retraiter. Mille cinq cents ans plus tard, soit il y a environ 12 500 ans, le front avait retraité passablement vers le nord, mais ce qui est aujourd'hui la vallée du Saint-Laurent demeurait toujours recouvert de glace. Il y a 12 000 ans, le retrait de la glace continuait sa progression et le drainage se faisait toujours vers le sud. Mille deux cents ans plus tard, il y a 10 800 ans, le front de glace a retraité au nord de ce qui est aujourd'hui la vallée du Saint-Laurent. La dépression au front de la glace se trouvait sous le niveau de la mer et fut par conséquent envahie par les eaux salées marines.

http://www.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/s3/retrait.glaces.html

La région des basses-terres du Saint-Laurent a été envahie par un mélange des eaux de la fonte du glacier et celles de l'océan Atlantique. On a appelé cette masse d'eau la mer de Champlain. Ainsi, entre 12 000 et 9 500 ans avant aujourd'hui, cette immense nappe d'eau s'étendait des Appalaches jusqu'aux contreforts des Laurentides. C’était l’époque correspondante à l'été lorsque la terre était au plus près du soleil, il y a de cela environ 12 900 ans, et que les rayons du soleil frappaient le sol avec un angle abrupt.

La mer de Champlain s'est retirée, vers 7 500 ans avant aujourd'hui, et les basses-terres ont finalement émergé. Le fleuve Saint-Laurent a trouvé son lit actuel et le couvert végétal s'est développé. Peu à peu, la faune a occupé les eaux du fleuve et les étendues boisées. Finalement, il y a 6000 ans, la glace était loin de nos régions.


Il est intéressant de connaître de manière relativement précise l’époque correspondant à chacun des cycles où les rayons du soleil, en été, frappaient le sol avec un angle abrupt (le pôle nord étant incliné vers le soleil) pendant que la terre était au plus près du soleil. Tandis qu’en hiver les rayons du soleil, frappaient le sol avec un angle peu marqué (le pôle nord s’orientait à l’opposé du soleil) et la terre était alors au plus loin du soleil. Cela se produisait à l’époque de transition de la dernière glaciation lors du dernier réchauffement planétaire jusqu’à l’époque actuelle, où on se rappelle que les rayons du soleil frappent l'hémisphère en été, toujours plus verticalement qu'en hiver (le pôle nord étant incliné vers le soleil en été) à la différence que la terre est au plus loin du soleil. Ce qui expliquerait le réchauffement progressif de la terre vers 11 000 ans B.C. jusqu’à aujourd’hui. Tout en tenant compte que les déglaciations ne se font jamais de façon continue, comme le précise Pierre Richard, professeur au Département de géographie de l'université de Montréal.


Ainsi, la même théorie expliquerait les raisons pour lesquelles, nous nous dirigeons inexorablement vers un refroidissement de la planète, mais à plus long terme. Puisqu’il s’est écoulé à peu près 50% de la période de la précession des équinoxes soit 12 900 ans, que nous fixons cet évènement géologique du réchauffement planétaire approximativement à 12 800 ans passés et que nous subissons le retour du balancier.

Par contre, j’en conviens, il serait hasardeux d’affirmer que la période de froid annoncée par Khabiboullo Abdoussamatov soit ultimement causé sur la base de cette seule théorie, car nous ne sommes tout de même qu’au début de la deuxième partie de la période de précession. Mais cela vient à tout le moins appuyer cette hypothèse et expliquer les raisons qui me laissent croire à la raisonnable « probabilité » de l’exactitude de ladite hypothèse.


Nous serons fixés d’ici… le prochain millénaire. Mais qu’est-ce que c’est mille ans dans le calendrier du cheminement de l’Humanité?

Comme l’exprimait si bien Pierre Falardeau: Les beux sont lents, mais la terre est patiente. Et à la retraite, j’ai tout mon temps. 

François Langlois

dimanche 8 janvier 2012

La symphonie des étoiles


Dans ma recherche des origines du monde et par voie interposée, des origines de l'Humanité, j'ai fait la lecture dans le livre "La symphonie des étoiles", écrit par Sylvie Vauclair, d'un passage que je souhaite vous partager, ne serait ce que pour réflexion. Elle fait allusion "au principe anthropique de Brandon Carter qui suppose que l'Univers ne peut exister que si ses caractéristiques permettent l'évolution de la complexité jusqu'à des observateurs conscients capables de l'observer. Autrement dit, l'existence même de l'observateur en son sein est nécessaire à l'existence même de l'Univers." Oh la la! Çà paraît compliqué, mais pas tant que çà. Cela se lit comme suit :


"Le paradoxe anthropique peut s’exprimer d’une manière explicite par une discussion sur l’ajustement extraordinaire des constantes de la physique. Nous appelons ainsi les constantes qui interviennent dans les interactions fondamentales de la physique et qui sont déterminées par l’expérience, comme la constante de la gravitation, ainsi que d’autres quantités fondamentales dont la valeur est mesurée, par exemple la masse de l’électron. À priori, dans le cadre actuel de la physique, nous ne savons pas d’ou viennent les valeurs de ces constantes, ni si ces valeurs, extrêmement différentes les unes des autres, ont entre elles un lien quelconque.


Ce que nous savons, en revanche, c’est que si ces constantes avaient des valeurs très légèrement différentes de celles que nous leur connaissons, nous n’aurions jamais pu exister. Il suffit, pour s’en convaincre, de se rappeler que nos fonctions biologiques reposent sur la chimie du carbone. Sans carbone, pas de vie. Le carbone ne suffit d’ailleurs pas à notre existence, nous le savons il nous faut aussi toutes les sortes d’éléments chimiques, y compris le calcium, le fer, etc. Il est donc nécessaire que l’Univers ait eu le temps de fabriquer ces éléments, avant qu’ils puissent s’assembler d’une manière complexe sur notre planète.


Nous savons que ces éléments ont été formés dans des étoiles, avant même que le Soleil et son cortège de planètes ne se condensent Il a donc fallu suffisamment de temps pour qu’au moins une première génération d’étoiles se forment, effectuent leur travail de transformation des éléments par réactions nucléaires, puis disparaissent en éjectant une grande partie de leur matière dans le gaz galactique. Cette première étape était absolument nécessaires dans l’évolution de l’Univers pour qu’ensuite le Soleil et la Terre (ainsi d’ailleurs que d’autres étoiles et planètes!) contiennent les éléments nécessaires à la vie.


Ensuite, il a fallu le temps que cette vie puisse apparaître sur Terre. Nous ne savons pas précisément, malgré plusieurs théories proposées, comment cette transformation s’est produite, mais nous savons qu’il a fallu beaucoup de temps, et que l’existence de l’homme se situe finalement à une époque correspondant à la moitié du temps de vie du Soleil.


Pour que tout cela ait pu se produire, il fallait d’une part que les étoiles puissent se condenser dans l’Univers, d’une manière relativement rapide, d’autre part que l’Univers leur laisse le temps d’évoluer pendant au moins plusieurs milliards d’années. C’est ainsi que nous pouvons revenir à cette constatation étonnante : si les constantes de la physique, à première vue indépendantes les unes des autres, avaient eu des valeurs très légèrement différentes, l’évolution de la complexité qui a donné naissance à la vie n’aurait jamais pu avoir lieu. Si, par exemple, la constante de la gravitation avait été un peu plus faible, les étoiles n’auraient pas pu se condenser. Si elle avait été un peu plus élevée, l’Univers se serait effondré sur lui-même trop vite pour laisser le temps aux étoiles de fabriquer les éléments de la vie.


Il faut donc nous rendre à l’évidence : l’Univers est «programmé» pour pouvoir accoucher des étoiles, et par là même de la vie ! Est-ce un hasard, ou une nécessité ?"

Nous savons maintenant pourquoi la naissance de l'Humanité n'apparaît que dans les dernières secondes de la journée lorsque nous transposons la création de l'univers sur une durée de 24 heures.

Vous avez toute la vie pour y penser.

jeudi 5 janvier 2012

L'accompagnement éducatif favorise la réussite scolaire


70 % des chefs d'établissement notent des améliorations du comportement et des résultats des élèves.

Expérimenté en 2007 puis généralisé en 2008 à l'ensemble des collèges publics et privés, l'accompagnement éducatif est plébiscité par les chefs d'établissement selon une note de la Direction des statistiques du ministère de l'Éducation nationale (Depp). Cette dernière porte sur un échantillon aléatoire de 684 collèges publics passés au crible en 2009-2010. L'objectif de cette initiative voulue par Nicolas Sarkozy pour «les orphelins de seize heures» est d'accueillir, en milieu scolaire et après les cours, des élèves volontaires «afin de contribuer à leur réussite scolaire». Il avait demandé en 2006 que «l'on généralise les études à l'école pour que les familles puissent venir chercher leurs enfants une fois les devoirs faits, à 18 heures».

«Utile et enrichissant»

Les établissements proposent aujourd'hui des activités dans quatre domaines: l'aide aux devoirs et aux leçons, activité la plus pratiquée, mais aussi la pratique artistique et culturelle, la pratique sportive et celle d'une langue vivante étrangère. L'accompagnement éducatif repose sur la participation d'enseignants volontaires, assistants pédagogiques, assistants d'éducation ainsi que sur celle d'intervenants extérieurs (collectivités territoriales, associations, etc.).
L'expérience de l'accompagnement éducatif a généralement été perçue comme «utile et enrichissante» aussi bien par les chefs d'établissement que par les intervenants. Pour les premiers, elle est d'abord utile (41 %) et enrichissante (23 %) avant d'être éprouvante (17 %) ou décevante (5 %). Toujours de leur point de vue, la participation des élèves à ces activités a pu apporter des améliorations, surtout dans leur comportement général (70,6 %), leur réussite scolaire (69,8 %) et leur motivation (63,2 %). Un peu moins de 6 % des chefs d'établissement soulignent cependant des conséquences négatives, au sujet de l'attitude générale des élèves tandis que 8 % ne relèvent aucun effet positif, ce dispositif n'ayant eu, à leurs yeux, au mieux aucune répercussion sur le comportement de ces derniers. Trois principaux de collège sur quatre déplorent par ailleurs la difficulté à mobiliser davantage d'enseignants dont ils regrettent parfois ou même souvent le manque de motivation chez certains (75 %) ou des interférences d'emplois du temps (72 %). La rigidité des horaires des transports scolaires a été un autre frein mentionné par six interviewés sur dix.

Reprise de confiance

D'après les données recueillies par la Depp, 97,1 % des collèges avaient mis en place l'accompagnement éducatif en 2008-2009 dans au moins un domaine. Sur un total de 3 483 126 heures, 65,2 % ont été consacrées à l'aide aux devoirs et aux leçons, 20,6 % à une pratique artistique et culturelle, 10,3 % à une pratique sportive et 3,9 % à la pratique d'une langue vivante étrangère. Dans le domaine de l'aide aux devoirs et aux leçons, les champs disciplinaires les plus fréquemment couverts par les intervenants étaient d'abord les mathématiques puis le français. Dans le domaine de la pratique artistique et culturelle, le premier champ d'activités traité était celui du théâtre ; les autres principaux champs ont concerné le dessin et la peinture.
Les intervenants dans le domaine de l'aide aux devoirs ont «d'abord constaté une reprise de confiance des élèves en leurs capacités à 96 % et une amélioration de leurs résultats scolaires à 94 %». Ils relèvent ensuite une amélioration de la compréhension (87 %), loin devant la concentration (64 %), le sens de l'effort (59 %), le goût du travail bien fait (59 %), la mémorisation (57 %) et l'expression écrite (57 %). Dans les autres domaines d'activités, les intervenants ont essentiellement mis en évidence le «renforcement de la confiance en soi».

RE: http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/01/02/01016-20120102ARTFIG00373-l-accompagnement-educatif-favorise-la-reussite-scolaire.php

lundi 2 janvier 2012

Ce qui avance, ce qui recule

RE: http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/pierre-foglia/201112/31/01-4482037-ce-qui-avance-ce-qui-recule.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_aujourdhui-sur-lapresseca_267_accueil_ECRAN1POS2

Commentaire:

Bonjour Monsieur Foglia,
La question est: doit-on offrir un cadeau à l’image de son plus profond? Et l’autre, doit-il accepter avec humilité ce même présent, même s’il n’est pas à sa mesure souhaitée? Ou est-il préférable de s'abstenir d’offrir de peur de passer pour quétaine en n’offrant pas de cadeau et en laissant l’autre pleurer dans son coin, en le laissant se morfondre et le laisser à penser que personne ne l’aime et qu’il est incompris? C’est cela aussi l’Humanité Monsieur Foglia une grosse boule d’amour entourée de quétainerie. L’Homme s’en trouve-t-il mieux ainsi ? Je ne le sais pas. Mais ce que je sais, c’est que c’est le prix à payer pour n’être pas tous identiques sur la ligne de départ. Et de faire comme au souper du Jour de l’An: être obligé de faire plusieurs tablées parce que la table est trop petite ou que les invités n’arrivent pas tous en même temps. En étant conscient des risques que les derniers servis auront moins de choix sur la diversité et la quantité des portions données parce que les premiers arrivés auront profité à plein du banquet. Mais çà c’est plutôt le résultat de l’évolution de l’homme et de sa fiancée.
Felice anno nuovo 2012 signor Foglia.
François Langlois