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lundi 2 septembre 2013

Renforcement de l'identité : cours d'histoire nationale - Le gouvernement du Québec annonce sa démarche pour renforcer l'enseignement de l'histoire nationale




Montréal - La ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport, Mme Marie Malavoy, et le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie, M. Pierre Duchesne, ont lancé aujourd'hui une démarche gouvernementale qui mènera au renforcement de l'enseignement de l'histoire nationale au primaire, au secondaire et au collégial.
« Une majorité de Québécoises et de Québécois se déclarent insatisfaits de l'enseignement de l'histoire au Québec. Ils considèrent nécessaire de donner aux jeunes une bonne connaissance des personnages et des faits marquants de cette histoire. Le gouvernement entend démontrer qu'il est à l'écoute de ces attentes légitimes », a déclaré la ministre Malavoy.
« Il est temps de discuter de ce qui nous définit. Cela contribuera à former des étudiants libres en pensée, des citoyens portés vers l'action et des Québécois dotés d'une plus solide confiance en eux », a ajouté le ministre Duchesne.

Primaire et secondaire

Le mandat de mener une consultation a été confié à M. Jacques Beauchemin, président-directeur général par intérim de l'Office québécois de la langue française et sous-ministre associé au ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles. Spécialiste de la sociologie de la société québécoise, M. Beauchemin sera accompagné dans sa tâche par Mme Nadia Fahmy-Eid, professeure d'histoire à l'Université du Québec à Montréal. Leur mandat consistera à consulter les acteurs du milieu éducatif et les professionnels du domaine de l'histoire pour préciser les orientations qui mèneront à l'élaboration des nouveaux programmes d'histoire au primaire et au secondaire. Dans le but d'offrir à la population une tribune pour s'exprimer sur la question, une section Web sera mise à sa disposition sur le site du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport (MELS).
Le rapport de ce duo d'experts sera déposé à la fin de l'année. Une fois qu'une première version des nouveaux programmes sera disponible, des projets pilotes seront mis en place dans un certain nombre d'écoles dès septembre 2014.
« Le renforcement de l'enseignement de l'histoire nationale a comme objectif d'offrir aux élèves du Québec une formation plus approfondie ainsi que de valoriser l'identité et la culture québécoises », a ajouté la ministre Malavoy.

Collégial

Dans le contexte de l'ajout d'un cours obligatoire sur l'histoire nationale du Québec contemporain au collégial, le Comité-conseil de la formation générale aura le mandat de proposer au ministre les objectifs et les standards de formation qui pourront être associés à ce nouveau cours. Il devra aussi lui donner un avis sur la place que ce cours occupera au sein de la formation collégiale commune. Rappelons que le Comité-conseil de la formation générale est composé de représentants des enseignants et des directions des collèges, auxquels s'ajouteront des représentants du marché du travail et des universités.
Des modifications devront être apportées au Règlement sur le régime des études collégiales pour introduire la formation sur l'histoire nationale du Québec contemporain dans l'enseignement collégial. Le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie (MESRST) demandera alors un avis au Conseil supérieur de l'éducation et la population pourra se prononcer sur le projet.
« L'enseignement de l'histoire ainsi que la capacité d'analyser les événements constitutifs de notre identité collective et d'en débattre ouvertement avec des professeurs dédiés aideront les jeunes adultes des collèges à développer leur sens critique et à avoir une meilleure connaissance de notre société », a déclaré le ministre Duchesne.
Les propositions du Comité-conseil de la formation générale sont attendues pour la fin de l'année en vue d'une implantation du cours obligatoire pour la cohorte d'étudiantes et d'étudiants commençant leurs études à l'automne 2014.

Une approche gouvernementale concertée

Le MESRST et le MELS travailleront conjointement en vue de ce renforcement de l'enseignement de l'histoire nationale au primaire, au secondaire et au collégial.
Rappelons que la première ministre Marois, lors de son discours inaugural du 31 octobre 2012, avait exprimé sa ferme intention de renforcer l'enseignement de l'histoire du Québec.

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