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mardi 29 mai 2012

« Le gouvernement nous enlève toute marge de manœuvre ! »





(Jeanne-Mance Paul, présidente)
C O M M U N I Q U É
Pour diffusion immédiate

Nouvelles compressions de près de 1,9 million $ à la Commission scolaire des Chênes

« Le gouvernement nous enlève toute marge de manœuvre ! »

(Commission scolaire des Chênes, 29 mai 2012) – Des compressions qui avoisinent les 1,9 million de dollars ! Pour la Commission scolaire des Chênes, c’est le pire des scénarios qui résulte du projet de règles budgétaires du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), pour l’année 2012-2013. Notons qu’à l’échelle de la province, la ponction dont écopent les commissions scolaires excède les 150 millions $.
On se souviendra que l’année dernière, « l’effort » demandé à la Commission scolaire des Chênes s’élevait à un peu plus d’un million de dollars.
« Avec ces nouvelles compressions, le gouvernement nous enlève toute marge de manœuvre, ce qui ne pourra avoir d’autres conséquences que d’affecter les services aux élèves, même si Québec continue de prétendre le contraire, » a dénoncé la présidente de la Commission scolaire des Chênes, Mme Jeanne-Mance Paul.
La présidente rappelle également que les compressions comprises dans le plus récent budget Bachand s’ajoutent aux compressions imposées depuis 2010, qui ont comme principal objectif de réduire les dépenses administratives des commissions scolaires, alors qu’à 5 %, les coûts de gestion des commissions scolaires sont déjà les plus bas du secteur public.
Par ailleurs, Mme Paul a déploré la lenteur du gouvernement à transmettre aux commissions scolaires les règles budgétaires 2012-2013, alors que cela devait être fait peu de temps après l’adoption des crédits du MELS. « La Loi sur l’instruction publique nous oblige à faire des consultations sur la base de ces règles budgétaires et le retard du gouvernement a rendu impossible le respect des délais prévus », a souligné Mme Paul.
Concrètement, pour la Commission scolaire des Chênes, les règles budgétaires signifient:

-        Que les compressions liées aux dépenses administratives (en lien avec la loi 100) passent de 107 000 $ à 160 759 $.
-        Qu’un « 2e effort » est exigé, pour 2012-2013. Il s’élève à 1 734 728 $. En additionnant les effets de la Loi 100, la ponction approche les 1,9 million $. Ce montant est établi au prorata des subventions de fonctionnement du Ministère.
-        Que cette mesure doit s’appliquer en préservant les services aux élèves.
-        Que la commission scolaire peut utiliser jusqu’à 22 % de son surplus accumulé au 30 juin 2011, déduction faite de la valeur nette comptable des terrains, soit environ 1 470 190 $.
-        Que le surplus accumulé devra vraisemblablement être mis à contribution pour supporter l’effort demandé. Bien que nécessaire en ce moment, un tel « pelletage par en avant » aura des effets négatifs dans les années futures, au plan budgétaire.

Comme elle l’avait fait l’an dernier, la présidente déplore que dans ses règles budgétaires, le MELS impose des choix de gestion aux commissions scolaires, ce qui va complètement à l’encontre de leur autonomie en tant que gouvernements locaux.

Pis encore, ces règles budgétaires perpétuent le climat d’incertitude dans lequel sont plongés les membres du personnel administratif qui, malgré les efforts supplémentaires qu’on leur impose et des effectifs qui diminuent d’une année à l’autre (départs à la retraite non comblés, abolitions de postes…), continuent de se dévouer corps et âme à la cause de l’éducation publique… et aux services offerts aux élèves !
Source :
Bernard Gauthier
Secrétaire général et directeur adjoint, Service des communications
Commission scolaire des Chênes
819 478-6700, poste 6796

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