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mercredi 9 mai 2012

Réponse à «Tes prémisses me font tiquer... Je ne crois pas qu'il y ait eu un début à l'univers.»

En effet, peut-être aurait-il mieux valu écrire quelque chose comme: «Si nous prenons comme prémices que dans les débuts de l’Univers, aux alentours de 100 millions d’années après l’instant «0» suivant la théorie du Big bang, équivalent à 10-43 seconde (la plus petite mesure de temps à laquelle nous puissions avoir accès en mathématique, au-delà de cette limite les lois physiques cessent d'être valides),  il y a eu formation d’une première étoile. Une première étoile qui ne fut certainement pas unique au moment de sa création. Celle-ci produisant à l’intérieur de son cœur en réaction nucléaire sa propre énergie d’où résulta l’émission de lumière pour des millions sinon des milliards d’années à venir.»


 
Ces prémices ne servant qu’à introduire l’objet de mon raisonnement sur la compréhension que j’ai de la lumière et l’interprétation que j’en ai suite aux informations obtenues à la lecture et mes réflexions sur le sujet.

Celle-ci (la lumière) naissant initialement de la matière, elle-même créée à partir de l’énergie initiale dans le cadre de la théorie du Big bang. Même si questionnable, cette théorie demeure jusqu’à ce jour la plus solide dans sa capacité à faire des prédictions qui se sont avérées exactes à l’analyse et à l’expérience. Bien sûr, cette théorie est imparfaite, mais elle n’en demeure pas moins la plus plausible. La fuite des galaxies qui semblent s'éloigner de nous, avec une vitesse d'autant plus grande qu'elles sont plus lointaines, l'abondance des éléments chimiques légers, hydrogène, hélium et deutérium qui composent l’univers et son fond de rayonnement cosmologique confirmé par l’observation et l’analyse expérimentale demeurent les trois preuves fondamentales les plus solides qui viennent étayer la théorie du Bing Bang et qui confirme une histoire à l’univers. En ce sens que s’il y a fuite des galaxies, cela laisse supposer que celles-ci proviennent d’un point initial que l’on a appelé «singularité». Et qui dit histoire, dit évolution dans la matière, dit nécessairement commencement. Qui dit commencement, peut logiquement et naturellement plaider pour une fin.  Maintenant, est-ce un commencement perpétuel laissant présager une fin à l’infini ? Nous tombons dans la métaphysique et ce n’est pas le but recherché dans cette démonstration.



 
C’est cette histoire que j’ai d’ailleurs tenté d’expliquer (d’exprimer) quoique partiellement et en survol à travers certaines phases découlant de cette théorie du Big bang dans un écrit qu’on retrouve à : http://francoislanglois.blogspot.ca/2012/01/lorigine-de-la-vie-et-la-creation-de.html. J’ai tenté d’expliquer (de partager) dans mes mots, suite à mes lectures, la compréhension que j’ai de la création de la matière et de la vie dans le cadre d’un échange avec des confrères du CADI, astronomes amateurs. Pour ce qui est de l’origine ultime de la création de l’Univers, il faut en convenir, personne n’a réussi jusqu’à ce jour à en percer le secret. Et effectivement, l’hypothèse du « multivers» est privilégiée par plusieurs scientistes, ce qui leur permet d’expliquer (d’exprimer) quelques théories qu’ils ne sont pas capables de comprendre autrement à ce jour. Ils font la même erreur que faisaient les philosophes de l’antiquité jusqu’à leurs collègues savants de la Renaissance en élaborant des théories non vérifiées par l’expérience, mais qui les confortaient dans leur ignorance.  Cela quoique discutable peut être stimulant  dans la recherche de la vérité, pourvu que ce ne soit pas préjudiciable à quiconque leur oppose une vision différente de l’Univers (en d'autres mots, qu'ils ne soient pas mis sur le bûcher- re : http://francoislanglois.blogspot.ca/2011/12/la-verite-est-dans-la-connaissance.html ). Il n’en demeure pas moins qu’ils ont peut-être raison, qui sait ? Mais dans les circonstances, cela demeure secondaire étant donné le but recherché dans l’argumentaire exprimé dans le texte en référence ci-haut, prétexte à traduire ma compréhension que j’ai de la lumière. Et d’en susciter le débat.

Là où cela m’interpelle beaucoup c’est lorsque tu exprimes que «Pour le reste, comme je n'ai pas bien compris», laisse sous-entendre que j’ai un peu (beaucoup) de travail de vulgarisation à faire. Car pour tout dire, le but recherché est d’ouvrir les horizons a ceux et celles qui sont prêts et disposés à apprendre (à savoir) où on se situe maintenant dans l’univers en fonction des découvertes et des analyses basées sur les expériences et les théories représentant de manière plausible l’état des connaissances actuelles.
François    

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