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jeudi 8 août 2013

La rentrée scolaire coûte en moyenne 705 $ par enfant.




La rentrée scolaire coûte en moyenne 705 $ par enfant - Et plus de la moitié des familles considèrent les études postsecondaires comme étant une préoccupation financière importante.


QUÉBEC, le 7 août 2013 /CNW Telbec/ - Alors que les familles québécoises se préparent à dévaliser les papeteries et les magasins à grande surface afin d'effectuer leurs achats pour la rentrée scolaire, un récent sondage, réalisé pour le compte de Fonds Universitas, révèle que les parents québécois dépensent en moyenne 705 $ par enfant, tout niveau de scolarité confondu (du préscolaire à l'université), pour les effets scolaires et les frais d'inscription. Le sondage révèle également que plus de la moitié des familles (55 %) se disent préoccupées financièrement par les études postsecondaires de leurs jeunes.
Sans grande surprise, plus les enfants avancent dans leur cheminement scolaire, plus les dépenses liées à la rentrée des classes augmentent. Alors que 52 % des parents d'enfants au primaire affirment dépenser en moyenne moins de 200 $ pour la rentrée, il en est autrement pour les parents d'enfants aux études professionnelles (DEP), qui affirment à 30 % débourser entre 1 000 $ et 5 000 $ pour le matériel et les frais de scolarité. De plus, près de 15 % des parents d'enfants qui fréquentent l'université prévoient dépenser plus de 5 000 $ cette année !
Certaines familles semblent avoir bien compris la notion de planification financière en vue de la rentrée scolaire. En effet, selon le sondage, les parents épargnent en moyenne 744 $ par enfant. Ce montant varie notamment en fonction du niveau de scolarité de l'enfant : 59 % des parents d'enfants au primaire économisent moins de 200 $ comparativement aux parents d'enfants du secondaire qui épargnent entre 200 $ et 500 $ (34 %) et entre 500 $ et 1 000 $ (20 %).
Pour une rentrée bien planifiée, pensez REEE !
Dans une vingtaine d'années, les coûts pour effectuer cinq années d'études postsecondaires passeront de 75 000 $ à 140 000 $1. Considérant que pour 92 % des répondants, la poursuite des études postsecondaires s'avère importante, il vaut mieux bien planifier à l'avance cette étape charnière.
Les Fonds Universitas rappellent qu'il n'y a pas d'âge, ni de date limite pour commencer à investir dans un régime enregistré d'épargne-études (REEE). Cependant, plus le souscripteur investit tôt (pour un enfant en bas âge), plus élevées seront les paiements d'aide aux études (bourses) disponibles pour les études de leur enfant. « Nous vous suggérons d'ouvrir un REEE dès la naissance de votre enfant si vous souhaitez maximiser les subventions gouvernementales et les intérêts sur votre capital. Si jamais votre enfant choisit de ne pas poursuivre des études postsecondaires, différentes options se présentent à vous. Notamment, la possibilité de transférer l'argent du REEE dans un régime enregistré d'épargne-retraite (REER)ou bien de transférer le REEE à un autre enfant de la famille2 qui désire poursuivre ses études postsecondaires », suggère Mme Tina Fournier-Ouellet, conseillère principale en communication et relations publiques et porte-parole pour les Fonds Universitas.
Pour consulter le tableau démontrant la hausse du coût des études, veuillez cliquer sur le lien suivant : https://www.universitas.ca/fr/regimes-d-epargne/mieux-comprendre/pourquoi-epargner
Choisir le bon mode d'épargne-études
Parmi les répondants pour lesquels les coûts associés aux études postsecondaires constituent une préoccupation financière très ou assez importante, un tiers d'entre eux ont penché pour le compte épargne (30 %), l'autre tiers (31 %) a plutôt opté pour le régime enregistré d'épargne-études (REEE) et 15 % ont choisi le CELI afin d'économiser en vue des études postsecondaires de leurs enfants.
Les Fonds Universitas, spécialistes en épargnes-études depuis bientôt 50 ans, insistent sur l'importance de l'accessibilité aux études et rappellent que l'un des principaux avantages du REEE, comparativement au compte épargne ou au CELI, est qu'il bénéficie de généreuses subventions des gouvernements pouvant atteindre jusqu'à 12 800 $3. En plus, il peut servir autant à payer les frais de scolarité que les frais de subsistance, peu importe le diplôme postsecondaire : DEP, AEC, études collégiales ou universitaires.
Méthodologie du sondage
Le sondage a été effectué par la firme CROP, par le biais d'un panel Web entre le 15 et le 20 mai 2013, auprès de 1 000 répondants de la province de Québec. Les résultats ont été pondérés afin de refléter la distribution de la population adulte du Québec selon le sexe, l'âge, la région de résidence, la langue maternelle et le niveau de scolarité des répondants.
À propos des Fonds Universitas
Fondés en 1964, les Fonds Universitas sont chef de file en matière de régimes enregistrés d'épargne-études servant des clients au Québec et au Nouveau-Brunswick. Leur structure d'organisme à but non lucratif leur permet de concentrer tous leurs efforts pour offrir les paiements d'aide aux études (PAE) les plus élevés possible. Ayant pour mission de favoriser l'éducation postsecondaire au moyen de l'épargne et de versements de PAE, les Fonds Universitas gèrent des actifs de près de 900 M$ et ont remis plus de 450 M$ en PAE et en remboursement d'épargne à des centaines de milliers d'étudiants. Pour obtenir plus de renseignements, veuillez consulter le site universitas.ca.

1.Coût estimé pour compléter deux années de cégep et trois années d'université au Québec, logement inclus. Augmentation annuelle de 3 % selon les coûts approximatifs de l'année 2012. Sources : cibletudes.ca et Statistique Canada.
2. Certaines conditions s'appliquent. Informez-vous auprès de votre représentant en plans de bourses d'études ou auprès de votre institution financière.
3. Subvention canadienne pour l'épargne-études (SCEE) de 20 % à 40 %. Incitatif québécois à l'épargne-études (IQEE) de 10 % à 20 %. Bon d'études canadien (BEC) pouvant atteindre 2 000 $, pour un enfant né après le 31 décembre 2003 et dont la famille reçoit le Supplément de prestation nationale pour enfants. Selon le revenu familial net. Certaines conditions s'appliquent.
SOURCE : Gestion Universitas inc.

lundi 29 avril 2013

Devoirs et leçons: maintenir la motivation





Collaboration spéciale
La Presse
Après de longs mois d'hiver, rien de plus naturel que d'avoir envie de rester dehors pour profiter du soleil. La tentation de délaisser les devoirs et les leçons est forte. Comment motiver nos enfants et nos adolescents à ne pas lâcher?
Les plus jeunes
Une routine bien établie contribue à éviter la bataille, souligne Marc-Antoine Tanguay, porte-parole d'Allô Prof. L'enfant sait que c'est le moment de s'y mettre et qu'il n'y échappera pas.
Toutefois, rien n'oblige à faire les devoirs et les leçons assis à la table de la cuisine, ajoute Marielle Potvin, orthopédagogue. On peut les faire debout, s'installer sur la terrasse, lire au parc ou pratiquer la dictée avec des craies sur l'asphalte. «Les enseignants aussi utilisent beaucoup le jeu pour encourager leurs élèves, remarque Marc-Antoine Tanguay. On peut faire les leçons en chanson ou réaliser des exercices sur l'ordinateur.»
Votre enfant a besoin de bouger? Laissez-le se défouler dehors avant de commencer les devoirs si l'horaire familial le permet. D'ailleurs, une pause entre la fin des classes et la période des devoirs est recommandée. Cependant, même s'il fait clair de plus en plus tard, un enfant du primaire devrait se mettre à la tâche avant 19h. «Sinon, il sera trop fatigué et ce ne sera pas efficace», prévient Marielle Potvin.
Les adolescents
Quant aux adolescents, ils sont plus autonomes, mais les parents devraient continuer de s'intéresser à ce qu'ils font. Cela démontre l'importance qu'on accorde aux études.
À cet âge, on ne parvient plus à les motiver avec des jeux. «Pour l'adolescent, l'important est d'avoir du pouvoir, alors on doit lui laisser l'impression qu'il en a, estime Marielle Potvin. On peut le laisser décider de ce qu'il veut faire en premier et du moment où il souhaite le faire.» À condition que ça se trouve entre 15h et 20h, en semaine, pour éviter qu'il soit trop fatigué pour bien travailler! Imposer une durée précise, 60 minutes par exemple, pousse aussi le jeune à s'appliquer plutôt que de se dépêcher pour terminer.
Une petite discussion peut aussi être utile. «Il faut leur faire comprendre que leurs études sont importantes s'ils veulent pouvoir choisir leur carrière plus tard», note Marc-Antoine Tanguay.
Truc
Oups! Il n'a pas fait son devoir!
«À partir de la 4e année, le rôle du parent est de superviser, indique Marielle Potvin. Les devoirs et les leçons sont la responsabilité de l'enfant. S'il choisit de bâcler son travail, il doit en subir les conséquences à l'école, tout simplement.»
Quelques ressources
Allô Prof: www.alloprof.qc.ca
Les devoirs et les leçons, par Marie-Claude Béliveau, éditions du CHU Sainte-Justine (pour les parents)
Max et Lili ne font pas leurs devoirs, par Dominique Saint-Mars, éditions Calligram (7 ans et plus)
Réussir, ça s'apprend! : trucs et conseils d'un étudiant qui réussit, par Étienne Lapointe, Septembre éditeur (12 ans et plus)
Publié le 27 avril 2013 à 06h00 | Mis à jour le 27 avril 2013 

vendredi 23 mars 2012

Hausse des frais universitaires, un débat de société beaucoup plus qu'une question d'argent.


La position qu'a exprimée Madame Marois concernant l'annulation de la hausse inopportune et excessive dans le temps des frais de scolarité advenant son élection aux prochaines élections est peut-être la perche tendue qui permettra de dénouer l'impasse créée par le gouvernement de Monsieur Charest. En effet, possiblement que les étudiants verront là l'ouverture attendue pour cesser leur "boycott" des cours et retourner aux études avant qu'il ne soit trop tard.


Serge Chapleau, La Presse

Imaginer un instant l'imbroglio et le désastre que causerait la continuité de leurs actions advenant le cas où ils (les étudiants) demeuraient camper sur leurs positions face à l'obstination infantile de nos dirigeants de refuser de s'asseoir avec eux dans la recherche d’une solution. On se demande qui est le plus mature entre ces deux interlocuteurs, à venir, oblige.

Nous savons très bien que le gouvernement ne peut contraindre les étudiants à retourner s'assoir sur les bancs d'école contre leur volonté. Et si c’était le cas, nous n'avons sans doute pas idée de l'impact social négatif et le bouchon sur l'autoroute de l'éducation au Québec qu'aurait l'annulation de la présente session d’étude. Sans compter les coûts inutiles et astronomiques que cela engendrerait autant pour les élèves, leurs parents et le gouvernement.

Si l’initiative de Madame Marois pouvait permettre que les étudiants retournent là où est requise leur présence, soit sur les bancs d'école pour terminer leurs études et que nos députés et ministres retournent à leurs devoirs, soit être à l’écoute de leurs concitoyens et assurer une saine gestion intelligente des deniers publics, la société québécoise devra une fière chandelle à cette dame que plusieurs considéraient déjà comme “has been”, il n’y a pas si longtemps.

Probablement que cette équipe a pris conscience que si nous considérons qu’un étudiant universitaire défraie 12% des coûts inhérents à ses études actuellement, une simple règle de trois nous permet de chiffrer qu’à chaque 1000 étudiants qui perdront sa session universitaire, cela leur coûtera globalement 1 000 000$ s’ils demeurent chez leurs parents et 4 000 000$ pour les étudiants responsables des coûts de leurs logements et de leurs frais de subsistance. Le gouvernement quant à lui devra débourser inutilement la somme de 7 350 000$, sans compter les coûts administratifs additionnels occasionnés par la session prolongée pour une certaine catégorie d’étudiants. Ainsi, pour 10 000 étudiants dans la rue, des coûts sociétaux de 84 000 000$ sont à prévoir et si le gâchis s’étend à 100 000 étudiants près du 1 000 000 000$ (un milliard) de dollars seraient en jeu et gaspillés par nos gouvernants qui font preuve d’amateurisme par leur intransigeance maladroite dans cette épreuve de force avec les futurs dirigeants de notre société (20 ans c’est vite passé).

François Langlois