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lundi 30 avril 2012

École C - contestation


re: http://www.journalexpress.ca/Actualites/2012-04-20/article-2959688/Toujours-des-pour-et-des-contre%2C-mais-que-des-gens-en-quete-dune-solution/1



Plus de 200 citoyens réunis à Saint-Charles autour du projet de l'école C
Gérard Martin



Plus de 200 citoyens ont répondu à l'invitation conjointe de la Commission scolaire des Chênes et de la Ville de Drummondville, mercredi soir, au Centre communautaire Sintra Saint-Charles, pour d'abord entendre les explications motivant le choix de l'emplacement proposé pour l'érection de la future école C et pour ensuite en débattre lors d'une période de questions.



Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'en dépit des positions parfois diamétralement opposées, cette soirée a été l'exemple parfait d'une rencontre citoyenne respectueuse, tout comme l'a d'ailleurs été jusqu'ici le débat entourant la décision de la CSDC de favoriser un terrain boisé de quelque 400 000 pieds carrés appartenant actuellement au Village québécois d'antan pour la construction de cette école primaire.

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Plusieurs précisions
 
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Lors de la première partie de la rencontre, des porte-parole de la CSDC dont Mme Desbiens et Mario Bélisle ont fait le portrait de l'évolution de la clientèle à la grandeur du territoire desservi par l'organisme ainsi que pour ce secteur comprenant déjà les écoles Bruyère et Saint-Charles. Personne n'a d'ailleurs réellement contesté le bien-fondé d'une troisième école à Saint-Charles avec le débordement que l'on connaît déjà et celui qui s'annonce plus critique dans les années à venir, même si certains ont questionné par rapport à la possibilité d'agrandir ou d'ajouter un étage à une des deux écoles existantes. À ce propos, Maxime Rathé, porte-parole du comité SOS Érablière, a bien précisé à la période de questions que les citoyens de Saint-Charles ayant adhéré à ce regroupement ne sont pas opposés à la construction de l'école, mais en ont contre la destruction de ce boisé, donc contre le choix du site. Incidemment, lors de cette rencontre, les porte-parole de la CSDC ont examiné l'un après l'autre à l'aide d'une carte projetée sur un mur la dizaine de sites ayant pu faire l'objet d'un intérêt quelconque pour en résumer les contraintes pour les fins recherchées. Par la bouche de Jean-François Houle, il a été précisé que c'est bel et bien la Commission scolaire qui a éventuellement arrêté son choix sur les 400 000 pieds carrés de terrain boisé que la Ville s'apprête à acquérir en sa faveur du VQA. Et puisque l'on est dans les précisions, le dg de la Ville, Claude Proulx, a nié la rumeur reprise ce soir-là encore voulant que c'est en raison de difficultés financières que le VQA tenait à se départir de ce terrain. Selon M. Proulx, c'est plutôt que l'organisme n'a pas de projet avec ce terrain et qu'il voit l'opportunité avec les fruits de cette vente d'investir dans son site principal. Me Proulx a également confirmé que si l'on retient ce site, la Ville pourra en changer la vocation sans avoir à passer par des organismes intermédiaires comme le Ministère de l'Environnement ou la Commission de protection du territoire agricole, comme c'est le cas par rapport à d'autres terrains examinés, épargnant un temps précieux à la CSDC qui espère toujours l'ouverture de l'école pour 2013-2014. Il a également confirmé que la Ville n'aura pas non plus à se soumettre à un éventuel référendum advenant une opposition des citoyens du secteur à un changement de vocation du terrain, M. Proulx disant souhaiter néanmoins qu'une information franche et transparente puisse rallier les opposants.

Un croquis révélateur
 
Le moins que l'on puisse dire, c'est que les tenants du site Victorin, puisque c'est à partir de cette rue que serait érigée l'entrée principale de l'école, ont marqué des points lorsque l'on a projeté un croquis montrant la vue aérienne de ce que pourrait donner l'implantation souhaitée.
Bien que les porte-parole de la CSDC aient mentionné qu'il s'agissait pour le moment d'un plan provisoire marquant une volonté de réduire au maximum les conséquences du déboisement, plusieurs ont manifestement été impressionnés par cette image.
Même si autant du côté de la CSDC que de la Ville, personne n'a voulu s'aventurer à affirmer qu'il s'agira là de la véritable disposition du complexe scolaire en raison de contraintes qui pourraient surgir en cours de route, on a néanmoins donné l'assurance que les deux bandes boisées de 30 mètres de chaque côté des deux rues existantes (Du Forgeron et Du Richelieu) étaient des incontournables.
C'est d'ailleurs à l'aide de ces deux bandes que l'on croit être en mesure de procéder à un réaménagement acceptable des pistes cyclables.
À cet égard, Jean-François Houle a signifié à ses pairs du Club de ski de fond Saint-François qu'il était bien conscient qu'un tel réaménagement signifierait du travail, mais il a quand même présenté le tout comme un compromis acceptable qui permettrait à la fois de conserver les sentiers de ski et la piste cyclable.
En ce qui a trait à des considérations plus écologiques, on a surtout tablé sur le fait que 50% du territoire de Saint-Charles est boisé et que la perte de la partie requise de ces 400 000 pieds carrés ne serait pas si dommageable, d'autant plus que l'on a questionné la qualité des arbres en cause.
Certains dont Pablo Desfossés estiment que les efforts de conservation doivent surtout être orientés sur un «trésor» comme la Forêt Drummond, ce qui n'empêchera ce réputé écologiste de déléguer une équipe du GARAF pour vérifier la faune et la flore de cette parcelle de bois.
Lors de la période de questions, plusieurs citoyens sont revenus sur d'autres scénarios leur apparaissant plus souhaitables, sauf que leurs arguments ont vite fait de se heurter aux contraintes.

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